Fin de la première mission IRRS en Macédoine

Le Radiation Safety Directorate (RSD) de Macédoine est responsable de l’amélioration de la sécurité nucléaire, et œuvre avec engagement. Telles sont les conclusions de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) à l’issue d’une mission de l’Integrated Regulatory Review Service (IRRS).

13 nov. 2017

A la demande du gouvernement macédonien, 13 experts de l’AIEA ont effectué une mission IRRS de neuf jours. Les experts ont formulé des recommandations et des propositions à l’intention du gouvernement et du RSD dans l’objectif d’améliorer encore le cadre légal et réglementaire conformément aux normes de l’AIEA. La législation et les structures nationales de la sécurité nucléaire et radiologique du pays doivent être améliorées afin de garantir que l’ensemble des catégories de déchets radioactifs, y compris ceux issus de sources usées, puissent faire l’objet d’une gestion sûre, a indiqué l’équipe de l’AIEA. Pour ce faire, celle-ci a proposé la création d’une stratégie nationale de gestion des déchets. Le RSD doit avant tout disposer de suffisamment de moyens pour pouvoir mener à bien ses missions et répondre à ses responsabilités. Un système d’autorisation d’importations et d’exportations de matières radioactives, basé sur le web et utilisé par RSD et par les autorités douanières, a notamment été apprécié. Les experts de l’AIEA ont en effet estimé que celui-ci permettait d’améliorer la visibilité de l’autorité de sûreté nucléaire et d’encourager la collaboration entre les deux autorités. La Macédoine utilise les sources radioactives dans les domaines médical et industriel, mais n’exploite actuellement aucune centrale nucléaire ni réacteur de recherche.

L’AIEA transmettra son rapport définitif concernant la mission IRRS au gouvernement macédonien dans trois mois environ.

Les missions IRRS de l’AIEA ont pour objectif d’accroître l’efficacité des organisations publiques actives dans les domaines de la radioprotection et de l’énergie nucléaire. Elles permettent de traiter des sujets réglementaires, techniques et légaux et de comparer les directives de sécurité de l’AIEA avec les pratiques internationales. L’agence encourage les pays dans lesquels se sont déroulées des missions IRRS à programmer des missions de suivi deux à quatre ans plus tard.

Source

M.A./C.B. d’après un communiqué de presse de l’AIEA du 7 novembre et de RSD du 9 novembre 2017

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