La nouvelle coalition gouvernementale belge veut l'abandon du nucléaire

Un porte-parole d'Electrabel a qualifié cette décision de purement politique, une décision qui ne s'appuie ni sur des considérations relevant de la sûreté, ni sur des faits techniques ou écologiques et qui, de plus, ne tient pas compte des questions d'approvisionnement en énergie.
Lors des entretiens sur la formation du nouveau gouvernement dirigé par le libéral flamand Guy Verhofstadt, les Verts belges semblent être parvenus à imposer un abandon progressif de l'énergie nucléaire. Comme indiqué le 5 juillet 1999 à Bruxelles par des sources ayant participé aux négociations, les futurs partenaires de la coalition se sont accordés sur une durée maximale de fonctionnement des centrales nucléaires de 40 ans. Ceci signifie que les trois premiers réacteurs belges de Doel 1 et 2 près d'Anvers, ainsi que de Tihange 1 dans les Ardennes, devront être arrêtés en 2015 au plus tard. Le dernier des sept réacteurs belges serait ainsi découplé du réseau en 2025. L'énergie nucléaire devra être remplacée par d'autres formes d'énergie.