L’extraction d’uranium à nouveau remise en question dans le Queensland

Le Queensland Resources Council (QRC) – un groupement d’intérêt de la branche de l’énergie et des matières premières – demande au gouvernement de l’Etat australien du Queensland de ne pas prendre de décision hâtive sur une nouvelle interdiction d’extraction de l’uranium.

23 mars 2015

Selon des rapports de presse, le gouvernement travailliste du Queensland propose de réintroduire l’interdiction d’extraire de l’uranium sur le territoire fédéral. Cette interdiction avait été levée en 2012.

Dans une déclaration, le directeur général du QRC Michael Roche a qualifié cette proposition de «décevante, mais pas surprenante», et a appelé à la prudence. Avant de prendre une décision hâtive, le gouvernement devrait consulter le QRC et les entreprises intéressées par l’uranium. Il estime que le nouveau gouvernement a la possibilité de tirer avantage du très bon travail effectué ces dernières années par le département des Ressources naturelles et des Mines du Queensland. Le département a développé un cadre juridique unique au monde pour l’évaluation et la surveillance de projets liés à l’uranium. «Au lieu d’une interdiction générale, il serait mieux d’évaluer individuellement chaque projet selon son utilité et en fonction du cadre juridique».

Selon le Courier Mail – un quotidien de Brisbane – le ministre en charge du Développement de l’Etat, des Ressources naturelles et des mines, Anthony Lynham, a confirmé que le gouvernement va décréter une interdiction de l’extraction d’uranium sur le territoire fédéral, mais pas de la prospection. Aucune annonce officielle n’a encore été faite.

De l’uranium a été extrait dans le Queensland depuis les années 1950 et jusqu’à la fermeture de la mine Mary Kathleen en 1982. Après un changement de gouvernement en 1989, le parti travailliste australien (ALP) a formellement interdit l’extraction d’uranium dans le Queensland. Les travaux de prospection sont toutefois autorisés comme par le passé. Après la victoire du Liberal National Party en 2012, l’interdiction avait été levée en octobre de la même année. Les projets correspondants peuvent être autorisés depuis août 2014. Aucune demande n’a encore été déposée. Annastacia Palaszczuk, de l’ALP, a repris les rênes du pouvoir mi-février 2014.

Source

M.A./T.M. d’après un communiqué de presse du QRC du 15 mars 2015

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