Test de résistance de l'UE: visite d'experts à fin mars 2012

Des spécialistes européens étudient pour l'heure les rapports nationaux présentés fin décembre 2011 sur les tests de stress de l'UE. Les experts compétents pour la Suisse se rendront fin mars dans notre pays pour un travail de vérification. Le rapport de contrôle concernant la Suisse sera disponible en mai 2012.

20 janv. 2012

Lors de la première rencontre officielle sur le test de résistance de l'UE, rencontre qui a eu lieu le 17 janvier 2012 à Bruxelles, les délégués ont présenté le processus actuel de vérification des rapports nationaux et en ont débattu publiquement. Hans Wanner, directeur de l'Inspection fédérale de la sécurité nucléaire (IFSN) et président de la Wenra (Western European Nuclear Regulators' Association) a qualifié le test de stress de l'UE «de référence internationale». Ce test a fixé un nouveau standard international auquel les autres régions du monde devront se référer à l'avenir. «C'est là un message fort donné par le Conseil européen au reste du monde», a conclu Wanner.

Les équipes d'experts du Groupe des régulateurs européens dans le domaine de la sûreté nucléaire (ENSREG) analysent pour l'heure, selon des thèmes spécifiques et sur une base transnationale, les rapports que les pays participants ont déposés à fin décembre 2011. Ces rapports seront examinés pays par pays en mars et en avril 2012. Comprenant huit experts issus de divers pays européens, l'équipe compétente pour la Suisse se rendra fin mars dans notre pays. Selon l'IFSN, l'expertise rendue par l'équipe et, par conséquent, l'évaluation concernant la Suisse, seront disponibles au plus tard d'ici la deuxième audition publique sur le test de l'UE prévue en mai, à Bruxelles également.

Mise en œuvre des recommandations

Le rapport final sera soumis au Conseil européen à la fin du mois de juin. Les rapports des différents pays comprendront des recommandations à l'adresse des autorités de surveillance nationales. La mise en œuvre de ces recommandations se fera en principe sur une base volontaire. En sa qualité de président de la Wenra, Hans Wanner ne doute pas que les autorités de surveillance respectives en tiendront compte: «Nous assumerons nos responsabilités», a-t-il assuré.

Source

M.A./P.V. d'après un communiqué de presse de l'IFSN du 17 janvier 2012

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