Etape marquante du programme de fusion chinois

Après des modifications techniques importantes depuis 2004, le tokamak HL-2A de la China National Nuclear Corporation (CNNC) vient de faire preuve d'une exploitation stable près des limites de dimensionnement.

16. März 2006
Le tokamak chinois est basé sur l'Asdex de l'Institut allemand Max-Planck de physique du plasma.
Le tokamak chinois est basé sur l'Asdex de l'Institut allemand Max-Planck de physique du plasma.
Quelle: IPP

Selon un communiqué de CNNC, le courant électrique dans le plasma a atteint 400 kiloampères et l'état de plasma a duré presque 3 secondes selon un communiqué de CNNC. Le système est passé par une douzaine de cycles de décharge en suite, la température ayant atteint 20 millions de Kelvin.
Le HL-2A est le premier tokamak chinois avec un système d'écorceurs, c'est-à-dire de bobines magnétiques supplémentaires et de plaques de cible qui permettent d'éliminer du plasma les impuretés et les produits de fusion. Le diamètre extérieur du tore est de 1,64 mètre. Le tore est la chambre vide en forme d'anneau qui contient le plasma, qui est lui confiné par un champ magnétique. Le HL-2A a été construit par le South-western Institute of Physics (SWIP) de CNNC près de Chengdu, capitale de la province de Sichuan.

Tokamak provenant de l'Allemagne

La construction est basée sur le tokamak original d'Asdex (Axially Symmetrie Divertor Experiment), utilisant ses composantes principales. Ce tokamak a été exploité dans les années 80 par l'Institut allemand Max-Planck de physique du plasma (MPIPP) à Garching, près de Munich, puis a été remplacé par l'Asdex Upgrade. Le transfert technologique et la mise à disposition des composantes se sont faits dans le cadre d'un contrat entre CNNC et MPIPP, contrat approuvé en 1995 par le gouvernement allemand et la Commission européenne. Le 2 septembre 2002, l'Asdex, appelé dorénavant HL-2A, est entré en service au SWIP avec des systèmes de chauffage et de contrôle-commande fournis par CNNC.
Le HL-2A est à présent l'installation de fusion contrôlée la plus importante de la Chine. Elle sert au développement d'écorceurs, du diagnostic et du chauffage du plasma. A Hefei, capitale de la province d'Anhui, l'Institut de physique de l'Académie chinoise des sciences prépare la mise en exploitation du tokamak HT-7U plus puissant. Il sera équipé d'aimants supraconducteurs permettant des décharges d'une durée de quelques minutes. La Chine participe également depuis 2003 au projet Iter (International Thermonuclear Expérimental Reactor).

Quelle

P.B./C.P. selon NucNet du 17 mars 2006

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