France: partenariat entre l'utilisation des rayonnements et la radioprotection

Le but visé est d'améliorer les techniques de prise en charge des personnes irradiées soit pour des raisons thérapeutiques, soit accidentellement. Un accord correspondant a été présenté début février à Villejuif par les directeurs de l'IGR et de l'IPSN, MM. Thomas Tursz et Michel Livolant.
L'IPSN effectue entre autres des travaux de recherches et d'expertise dans les domaines des accidents d'irradiation et de la radioprotection. Les deux instituts se complètent de manière optimale sur le plan scientifique. Pour commencer, le partenariat a été limité à six ans, mais il sera renouvelé si nécessaire. Dans un premier temps, un laboratoire commun va être ouvert dans l'un des pavillons de recherche de l'IGR. Une dizaine de chercheurs et techniciens travailleront ici sur l'approfondissement de la connaissance biologique des effets des rayonnements ionisants sur les tissus sains. Leurs recherches porteront en premier lieu sur l'appareil digestif humain.
L'IPSN attend de ce partenariat un renforcement de ses compétences dans sa mission de soutien auprès des médecins en charge de victimes d'accidents radiologiques. L'institut voudrait en particulier identifier des bio-indicateurs de diagnostic de l'étendue des dommages radio-induits chez l'homme et pouvoir ainsi proposer des traitements mieux adaptés. Pour l'IGR, ces recherches devraient aider à mieux comprendre les complications qui peuvent apparaître à long terme dans certains cas de radiothérapie et à optimiser ainsi le traitement des cancers par les rayonnements ionisants.