Recherche énergétique suisse: moins de moyens pour le nucléaire

En Suisse, la recherche énergétique publique s’appuie sur le Plan directeur de la recherche énergétique de la Confédération 2000-2003.

11 juin 2001

La coordination en incombe à l'Office fédéral de l'énergie (OFEN). L'office dispose de ses moyens propres, qui complètent les investissements consentis par des centres de recherche privés et publics. Des responsables internes ou externes, spécialistes des différentes branches technologiques, dirigent les travaux ainsi que les projets pilotes et de démonstration. Le rapport annuel "Recherche énergétique 2000 - Rapports de synthèse des chefs de programme" présente les résultats de plus de 300 projets.
L'érosion des fonds publics consacrés à la recherche énergétique s'est ralentie ces dernières années, l'énergie nucléaire ayant été touchée presque exclusivement par la réduction. En 2000, ces fonds publics ont atteint environ 180 millions de francs suisses. Selon le Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication (Detec), il s'agit désormais de consacrer des moyens accrus à "l'utilisation rationnelle de l'énergie", aux "sources d'énergie renouvelables" et aux "fondements de l'économie énergétique", "au détriment de la recherche dans le domaine nucléaire". La Commission fédérale pour la recherche énergétique (Core) note à propos de la recherche sur l'énergie nucléaire que celle-ci doit être réduite dans des proportions telles "que le maintien et le traitement adéquat d'une compétence indigène suffisante soient garantis". Selon les objectifs 2003 du budget de la Core, les pouvoirs publics devraient dépenser à cet horizon 46 millions de francs, soit la même somme qu'en 1999. Les domaines de l'utilisation rationnelle de l'énergie et des énergies renouvelables devraient se voir consacrer chacun un budget de 69 millions de francs en 2002, et celui des fondements de l'économie énergétique 18 millions de francs.
En 1999, 53% des fonds publics sont provenus du domaine du Conseil des EPF, 21% de l'OFEN, 10% de l'Office fédéral de l'éducation et de la science, 13% des cantons et des communes, 2% de la Commission de la technologie et de l'innovation et 1% du Fonds national suisse.

Source

M.S./C.P. d’après un communiqué de presse du Detec du 12 juin 2001

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