La Région Normandie candidate pour accueillir des EPR

D’après la Société française d’énergie nucléaire (SFEN), la Normandie – une région située dans le nord de la France – s’est positionnée comme site pour accueillir la construction d’une nouvelle génération de centrales nucléaires françaises.

13 mars 2019

Lors d’une journée d’affaires du nucléaire romand organisée à Caen le 28 février 2019, le président de la région Normandie, Hervé Morin, a présenté la candidature de la Normandie pour la construction de deux nouveaux EPR – appelés EPR 2. M. Morin a déclaré, en présence du président d’Electricité de France (EDF), Jean-Bernard Lévy, que l’énergie nucléaire était «une énergie bas carbone et donc d’avenir».

Le président français Emmanuel Macron avait annoncé avant cela que la France déciderait en 2022 de la nécessité de construire de nouvelles tranches nucléaires. Le plan Energie, publié en janvier 2019, précise que quatre à six tranches seront mises à l’arrêt définitif d’ici 2023 et que la puissance installée du parc nucléaire français sera limitée aux 63,2 GW actuels.

M. Lévy a rappelé que la branche nucléaire en Normandie employait aujourd’hui déjà 28’000 personnes dans les trois tranches nucléaires de Flamanville, Penly et Paluel, ainsi que sur le site de traitement-recyclage des combustibles usés de La Hague. «Les retombées économiques régionales pour cette industrie de pointe – 3e filière industrielle en France après l’aéronautique et l’automobile, sont de l’ordre d’un milliard d’euros par an», a déclaré M. Lévy.

D’après EDF, les coûts et la durée de construction dans le cadre du projet EPR 2 seront optimisés afin d’accroître la rentabilité de l’EPR.

Source

M.A./C.B. d’après un communiqué de presse de la SFEN du 5 mars 2019

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