Mix des fournisseurs suisses 2017: plus de deux tiers d'énergie renouvelable

En 2017, près de 68% de l’électricité consommée en Suisse provenait des énergies renouvelables (2016: 62%), à raison de 60% pour la grande hydraulique et de 7% environ pour le photovoltaïque, l'énergie éolienne, la petite hydraulique et la biomasse. La part de l’énergie nucléaire s’élevait à 15% et celle des déchets et des agents énergétiques fossiles avoisinait le 1%. La provenance et la composition de 16% de l’électricité fournie sont invérifiables. C’est ce qui ressort des données sur le marquage de l’électricité pour 2017.

10 avr. 2019

Les données sur le mix des fournisseurs suisses sont relevées et publiées sur le Cockpit du marquage de l’électricité. Les données publiées début avril par l’Office fédéral de l’énergie (OFEN) renseignent sur l'électricité fournie en 2017. La situation se présente comme suit:

  • 60,5% de l'électricité fournie en 2017 a été produite dans de grandes centrales hydrauliques (2016: 55,9%). 80% de cette électricité a été produite en Suisse (2016: 85,9%)
  • 15,1% de l'électricité fournie en 2017 a été produite dans des centrales nucléaires (2016: 16,9%). Cette part est inférieure à celle du nucléaire dans le mix de production suisse (32%). 93,6% de l'électricité d'origine nucléaire fournie a été produite en Suisse (2016: 91,8%).
  • 16,1% de l'électricité fournie provient de sources d'énergie non vérifiables (2016: 19,4%). Cette proportion constante et relativement élevée résulte du fait que les entreprises à forte consommation d'électricité achètent de l'électricité d'origine fossile et nucléaire sur le marché européen sans acquérir les garanties d'origine correspondantes.
  • La part des nouvelles énergies renouvelables (soleil, vent, biomasse et petite hydraulique) continue d'augmenter; elle est passée de 5,9% (2016) à 7,2% en 2017. 91% de cette électricité a été produite en Suisse et près des trois quarts sont encouragés par la rétribution à prix coûtant du courant injecté (RPC).
  • Une faible part de l'électricité fournie en 2017 provenait de déchets (0,8%) et d'agents énergétiques fossiles (0,4%).

Davantage de transparence grâce à l'obligation de fournir des garanties d'origine

Dans l'ancien droit, il était possible d'indiquer «agents énergétiques non vérifiables» (électricité «grise») pour le marquage de l'électricité, en l'absence de garanties d'origine. Or la nouvelle loi sur l'énergie et l'ordonnance sur l'énergie y relative, entrées en vigueur le 1er janvier 2018, prescrivent que l'indication «agents énergétiques non vérifiables» n'est plus autorisée à partir de l'année tarifaire 2018. Cette nouveauté figurera pour la première fois sur le «Cockpit du marquage de l'électricité 2018», qui sera publié en 2020. Les garanties d'origine qui portent sur l'électricité utilisée par les chemins de fer et les pertes inhérentes au (pompage)-turbinage doivent dorénavant aussi être annulées. L'obligation d'enregistrement dans le système des garanties d'origine s'applique désormais non seulement aux installations qui injectent de l'électricité dans le réseau mais aussi à toutes les autres installations raccordées au réseau (exceptions: installations d'une puissance de raccordement de 30 kVA au maximum ou installations qui sont exploitées 50 heures par année au plus), même si elles utilisent elles-mêmes sur place la totalité de l'électricité qu'elles produisent.

Source

M.B./C.B. d’après un communiqué de presse de l’OFEN du 5 avril 2019

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