Abaissement des valeurs limites de rejets pour Sellafield

Les nouvelles valeurs et prescriptions de surveillance portent aussi bien sur certaines installations du site - British Nuclear Fuels pic (BNFL) y exploite des unités de retraitement, des dépôts de stockage de déchets, des équipements de conditionnement des déchets et une unité de fabrication de combustible Mox - que sur le site dans son ensemble. La nouvelle réglementation édictée par l'autorité environnementale compétente EA (Environment Agency) tient compte du développement technique depuis les années 70, développement qui a permis d'abaisser nettement les valeurs limites dès 2002. La réglementation prend également en considération des améliorations en matière de rétention des substances radioactives qui n'ont pas encore été entièrement mises en œuvre. C'est ainsi que la valeur limite de rejets de technétium 99 pour tout le site, valeur qui est actuellement de 90 TBq par an, va baisser à 20 TBq, et même à 10TBq à partir de 2006.
BNFL, et plus tard la Nuclear Decommissioning Authority, le futur ayant droit prévu pour succéder à BNFL, se verra elle aussi obligée de développer une stratégie globale de rétention des déchets pour pouvoir respecter avec certitude, lors de l'assainissement de sites contaminés, les nouvelles valeurs limites. En perspective de cet assainissement, l'EA n'examinera qu'en 2007 un nouvel abaissement de la valeur limite pour l'antimoine 125. Après la mise à l'arrêt définitif de Calder Hall, elle pouvait par contre annuler l'autorisation de rejet de soufre 35 et d'argon 41. L'EA est d'avis que la fixation de valeurs limites aussi bien pour des installations particulières que pour l'ensemble du site améliore la transparence des procédures réglementaires et facilitera la gestion des déchets.