Argentine: la volonté d’une offensive SMR

En décembre 2024, le président argentin Javier Milei avait présenté son Plan Nuclear Argentino. L’initiative a pour vocation de «placer le pays à la pointe de la politique énergétique mondiale, et d’attirer les investissements». Lors des festivités, Demian Reidel, président du Consejo Nuclear Argentino et CEO de Nucleoeléctrica Argentina, a expliqué que l’ACR-300 – un SMRde conception argentine – était au cœur du Plan Nuclear Argentino. Les quatre premiers modules seront construits sur le site d’Antucha à partir de 2026. Une fois mis en service, le type sera homologué pour pouvoir être exporté dans le monde entier, ce qui positionnera l’Argentine en tant que fournisseur d’une charge de base respectueuse du climat.

Germán Guido Lavalle, président de la CNEA, a présenté les cinq principaux objectifs de l’organisation pour l’année à venir, à savoir: faire diverger le réacteur de recherche polyvalent RA-10 en vue de la fabrication de radioisotopes médicaux, lancer l’assainissement de l’installation industrielle à eau lourde PIAP, mettre en service le premier centre argentin de protonthérapie, et relancer l’exploration ainsi que l’enrichissement de l’uranium afin de fermer le cycle du combustible nucléaire.

Fondée en 1950, la CNEA a décrit sa mission comme suit: «ancrer l’Argentine en tant que nation leader dans le domaine de l’utilisation pacifique et sûre de l’énergie nucléaire en se consacrant, depuis sa création, au développement scientifique et technologique».