Belgique: abandon partiel de la sortie du nucléaire

Dans le cadre des négociations relatives à la formation d’un nouveau gouvernement, le chrétien-démocrate Yves Leterme, l’actuel ministre-président de la Flandre – province belge où l’on parle le flamand – et premier ministre de la Belgique désigné, est tombé d’accord avec les partenaires de coalition sur le principe d’une prolongation de la durée d’exploitation des centrales nucléaires du pays. Les installations les plus anciennes devraient être mises à l’arrêt en 2015.

7 août 2007
Yves Leterme, chargé de la formation du gouvernement belge, a trouvé un accord sur une prolongation de la durée d'exploitation de certaines centrales nucléaires avec les participants aux négociations de la coalition, à savoir les chrétiens-démocrates et autonomistes flamands (CD&V/NVA), les libéraux flamands (Open VLD), les libéraux francophones (MR) et le Centre démocrate humaniste (CDH).
Yves Leterme, chargé de la formation du gouvernement belge, a trouvé un accord sur une prolongation de la durée d'exploitation de certaines centrales nucléaires avec les participants aux négociations de la coalition, à savoir les chrétiens-démocrates et autonomistes flamands (CD&V/NVA), les libéraux flamands (Open VLD), les libéraux francophones (MR) et le Centre démocrate humaniste (CDH).
Source: Anneleen Touquet

«Le gouvernement maintient la fermeture à terme du parc de centrales nucléaires existant prévue dans la loi du 31 janvier 2003. Mais à la lumière de la sécurité d'approvisionnement, de l'accessibilité financière et de la protection d'une part suffisante d'énergie neutre en CO2, il fera usage de l'article 9 de la loi précitée pour proroger, pour une durée limitée et dans les nécessaires conditions de sécurité, la durée d'exploitation de quelques centrales nucléaires», écrit Yves Leterme dans sa note sur les négociations. Les installations qui pourront rester connectées au réseau au-delà de la durée d'exploitation fixée dans la loi ne sont pas précisées. Le gouvernement va élaborer un programme d'investissements alternatifs permettant de garantir lui aussi les objectifs de réduction du CO2. Il s'agira dans l'intervalle de réaliser les investissements nécessaires dans les centrales nucléaires pour garantir leur sûreté d'exploitation. Le surplus de recettes provenant de la production des centrales nucléaires amorties sera utilisé notamment pour soutenir les sources d'énergie alternatives.

La Belgique a adopté fin janvier 2003 une loi qui, en interdisant la construction de nouvelles centrales nucléaires et en limitant à 40 ans la durée de vie des installations existantes, vise une sortie progressive du nucléaire entre 2015 et 2025. Selon la loi, il est possible toutefois de s'écarter de ce programme de sortie du nucléaire pour des raisons impératives. Dans son rapport sur la politique énergétique future, la commission «Energie 2030» avait prévenu contre les conséquences d'un abandon du nucléaire.

L'électricien Electrabel, dont le siège est à Bruxelles, exploite les sept tranches nucléaires du pays. La part de l'électricité nucléaire s'élève actuellement en Belgique à 55%.

Source

M.A./C.P. d’après «La force des gens – Ensemble, transformons les défis en opportunités», note du formateur belge du 22 juillet 2007

Restez informé-e!

Abonnez-vous à notre newsletter

Vers l’abonnement à la newsletter

Profitez de nombreux avantages

Devenez membre du plus grand réseau nucléaire de Suisse!

Les avantages en tant que membre