Beznau: gain de sûreté grâce à des travaux de remise à niveau

Au cours de ces quinze dernières années, plus d'un milliard de francs ont été investis à la centrale nucléaire de Beznau dans des travaux de modernisation et dans des équipements supplémentaires de sûreté.

8 avr. 2001

Ces travaux de rééquipement, maintenant largement achevés, ont été réalisés dans le but d'une adaptation continue à l'état de la science et de la technique et sur la base d'études probabilistes de sûreté (EPS). La sûreté de Beznau est ainsi comparable à celle de centrales nucléaires modernes. Il en résulte que l'exploitation sûre et économique de la centrale pourra être garantie pendant vingt années supplémentaires au moins. L'état irréprochable des installations devra être assuré à l'avenir également par des investissements optimisés sous l'angle coûts/bénéfices, par une optimisation des déroulements du travail et par une maintenance minutieuse.
Sur la base des EPS réalisées pour Beznau, des travaux de remise à niveau ont été effectués dans les deux tranches entre autres en vue d'une meilleure protection contre les tremblements de terre, les incendies et les agressions externes. Comme mesures techniques internes destinées à maîtriser les déroulements d'événements, on a amélioré par ailleurs l'alimentation électrique de secours, et divers composants ont été réalisés en trois à quatre exemplaires.
On peut citer les éléments suivants comme résultats de la remise à niveau de la sûreté, désormais achevée: en exploitation à pleine puissance, l'endommagement grave d'un coeur de réacteur à la centrale nucléaire de Beznau a une probabilité inférieure à une fois par cent mille années d'exploitation. Toujours en exploitation à pleine puissance, des scénarios avec rejets de quantités importantes de substances radioactives telles que des aérosols ou de l'iode ont une probabilité inférieure à une fois par million d'années d'exploitation. La conception des systèmes de sûreté de Beznau est équilibrée. Il n'existe pas d'incidents, de déroulements d'incidents ou de défaillances de systèmes qui seraient dominants. En charge faible et en cas d'arrêt de l'installation, la fréquence d'un endommagement du combustible doit être évaluée à un niveau aussi bas qu'en cas d'exploitation en puissance.

Source

M.E./C.P. d'après un communiqué de presse des NOK du 9 avril 2001

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