Canada: Bruce reste un site privilégié pour accueillir un dépôt profond

Ontario Power Generation Inc. (OPG) a transmis à l’autorité compétente des examens complémentaires concernant le dépôt en couches géologiques profondes destiné aux déchets de faible et de moyenne activité prévu sur le site de la centrale de Bruce. Ainsi, concernant les clarifications demandées par le gouvernement, l’entreprise est arrivée à la conclusion que le choix d’un site alternatif n’apportait aucune amélioration.

20 janv. 2017

OPG prévoit de construire un dépôt en couches géologiques profondes destiné aux déchets de faible et de moyenne activité provenant des tranches nucléaires Bruce, Darlington et Pickering. En février 2016, le ministère canadien de l’Environnement et du Changement climatique avait demandé des clarifications complémentaires, qu’OPG a apportées dans le délai fixé, soit fin 2016.

Le ministère avait ainsi demandé d’une part d’identifier deux sites d’implantation alternatifs (un dans la roche sédimentaire et un dans du graphite) et d’autre part d’évaluer l’impact d’un tel dépôt sur l’environnement et les coûts. Les examens effectués par OPG ont montré qu’un dépôt profond pourrait certes être construit sur d’autres sites respectant les exigences prescrites, mais l’impact environnemental reste moindre sur le site de Bruce. Les déchets de faible et de moyenne activité d’OPG se trouvent en effet actuellement au Western Waste Management Facility (WWMF), un dépôt de surface déjà présent sur le site de la centrale de Bruce. Si un autre site d’implantation était choisi, cela représenterait plus de 22'000 transports supplémentaires, a expliqué OPG. L’entreprise estime par ailleurs les frais supplémentaires engendrés entre 1,2 et 3,5 milliards de dollars canadiens (CHF 1,2 – 2,7 mia.). Bruce reste donc le site privilégié pour construire le dépôt profond prévu, selon OPG.

OPG avait également dû calculer les effets cumulés sur l’environnement si le dépôt profond destiné à des déchets faiblement et moyennement radioactifs était construit à côté d’un dépôt accueillant le combustible usé (la procédure de sélection d’un site est actuellement en cours). Or ses dernières analyses ont permis à l’entreprise de confirmer les estimations déjà établies. Celle-ci estime également que le fait de construire deux sites voisins n’occasionnera pas d’impact négatif supplémentaire.

Le ministère canadien de l’Environnement et du Changement climatique a également demandé à OPG une actualisation des mesures destinées à réduite l’impact environnemental. OPG a indiqué dans son rapport que plus de 1000 points faisant l’objet d’une surveillance avaient été identifiés au fur et à mesure du projet.

Source

M.B./C.B. d’après un communiqué de presse d’OPG du 3 janvier 2017

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