Canada: fin de l'examen du projet de conception de l'ACR-1000

L'Energie atomique du Canada limitée (EACL) a terminé avec succès la troisième et dernière phase de l'examen préalable de la conception du réacteur ACR-1000. Selon la Commission canadienne de sûreté nucléaire (CCSN), il n'existerait aucun obstacle fondamental à l'autorisation de la conception de ce réacteur au Canada.

16 févr. 2011

Cet examen préalable par l'autorité de surveillance canadienne revêt un caractère purement consultatif et ne fait pas partie de la procédure de licence. Il ne garantit pas encore l'octroi d'une autorisation au nouveau système de réacteur. Grâce aux trois phases de l'examen, un exploitant de centrale nucléaire peut cependant vérifier si la nouvelle conception d'un réacteur satisfait aux exigences des réglementations canadiennes et si elle se prête sur le fond à l'obtention d'une licence.

L'EACL avait lancé l'examen du projet de conception pour l'ACR-1000 à la mi-avril 2008. Après l'achèvement de la première phase (vérification de l'observation des directives des autorités) à la fin de 2008 et de la deuxième phase (état des objections fondamentales) à la mi-2009, EACL a maintenant remis à l'autorité de surveillance des documents pour qu'elle examine de manière plus détaillée certains thèmes en particulier.

Dans le résumé de la troisième phase qu'elle a publié le 28 janvier 2011, l'autorité constate que la conception de l'ACR-1000 fait, certes, état de quelques innovations constructives et de nouvelles méthodes d'analyse, mais qu'une grande partie des nouveautés repose sur des caractéristiques essentielles des réacteurs CANDU éprouvés. A quelques exceptions près, l'ACR-1000 ne diffère donc pas fondamentalement des réacteurs CANDU autorisés. Par l'achèvement de cette troisième phase, l'ACR-1000 est le premier réacteur avancé canadien à avoir achevé les trois phases de l'examen du projet de conception.

L'ACR-1000, un système de troisième génération

Dérivé du CANDU 6, le réacteur ACR-1000 est un réacteur évolutif de 3e génération, de 1200 MW(e), composé de combustible et de caloporteur à eau ordinaire (et non pas à eau lourde comme le CANDU 6) dans des tubes de force avec un modérateur à eau lourde. De l'uranium faiblement enrichi peut servir de combustible, au même titre que de l'oxyde mixte (MOX) ou du thorium.

Source

M.B./P.V. d'après la CCSN, Phase 3 Executive Summary du 31 décembre 2010 et un communiqué de presse de l'EACL du 28 janvier 2011

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