Collaboration entre la Grande-Bretagne et le Japon dans le domaine de la robotique
La Grande-Bretagne et le Japon ont signé un accord de recherche et de technologie qui prévoit de nouveaux processus de robotique et d'automation dans les domaines de la recherche sur la fusion et de la désaffectation des installations nucléaires dans les deux pays.
La collaboration de quatre ans sera financée à parts égales par la recherche et l’innovation britannique, l’autorité britannique du démantèlement nucléaire (NDA) et l’entreprise japonaise Tokyo Electric Power Company (Tepco), propriétaire et exploitante de la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi. Sa valeur totale s’établit à 12 milliards de livres sterling (CHF 14,6 mio.).
Le projet de robotique LongOps soutiendra une désaffectation plus rapide et plus sûre de la centrale nucléaire japonaise de Fukushima-Daiichi et de la centrale britannique de Sellafield, en faisant intervenir des bras robotisés de grande portée.
Une des principales caractéristiques du programme LongOps est l’utilisation de la technologie numérique des jumeaux, c’est-à-dire le recours à des modèles virtuels, qui, grâce à l’association des mondes virtuels et physiques, rendent possible une analyse des données très détaillée ainsi que l’anticipation de potentiels problèmes de maintenance et de fonctionnement. Les résultats du projet seront aussi utilisés pour l’équipement, la maintenance et le démontage d’installations de fusion telles que le Joint European Torus (Jet) en Grande-Bretagne.
La ministre des Sciences, Amanda Solloway, a déclaré que la collaboration de la Grande-Bretagne avec des partenaires internationaux était essentielle pour «pouvoir valoriser le potentiel exceptionnel offert par l’énergie nucléaire». Cela permettra de procéder à une désaffectation sûre des centrales nucléaires et de soutenir les travaux de recherche révolutionnaires sur la fusion.
Source
M.A./C.B. d'après NucNet du 20 janvier 2021