Communes de sites allemandes favorables à une politique énergétique sans idéologie
A l’occasion du congrès annuel de l’Asketa (Communauté de travail des communes de sites d’installations nucléaires en Allemagne) qui s’est déroulé les 11 et 12 mai 2009 à Biblis, les maires des communes de sites ont analysé le développement de l’énergie nucléaire en Europe et plaidé en faveur d’une politique énergétique dénuée d’idéologie.
Wolfgang Meyer de Gundremmingen, président d’Asketa, a constaté que ce n’était pas seulement au niveau international, mais aussi dans de nombreuses régions de l’UE, que l’énergie nucléaire était devenue la composante essentielle d’une politique énergétique fiable, sans émissions de CO2 et consciente des impératifs économiques. L’Allemagne doit retrouver son chemin vers un pragmatisme alliant de manière indissociable écologie, économie et sécurité d’approvisionnement: telle est l’exigence principale de l’Asketa résumée par Wolfgang Meyer. Les communes de sites des installations nucléaires doivent porter l’essentiel de la charge entraînée par l’abandon du nucléaire. «En fin de compte, ce sont plus de 40’000 emplois hautement qualifiés et sûrs pendant des dizaines d’années qui sont remis en question, avec des conséquences décisives pour plus de 100’000 personnes», a-t-il dénoncé.
Les maires des communes de sites ont donc présenté les revendications suivantes:
- une politique énergétique allemande sans idéologie et crédible aussi à long terme
- un approvisionnement en électricité indépendant, sûr, respectueux du climat et supportable sous l’angle des coûts
- la prolongation des durées d'exploitation de toutes les centrales nucléaires, sous réserve d'une sécurité maximale des installations
- une politique responsable et pragmatique en matière de stockage final des déchets
- des aides économiques pour les régions qui sont concernées par la fermeture anticipée de centrales nucléaires
Source
M.A./C.P. d’après un communiqué de presse d’Asketa du 12 mai 2009