Conclusions de la mission de suivi IRRS en Belgique

Depuis la dernière évaluation, en date de 2013, la Belgique a considérablement amélioré le cadre légal en vigueur dans les domaines de la sécurité nucléaire et de la radioprotection. Telles sont les conclusions d’une équipe d’experts en sécurité de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), qui a une nouvelle fois passé en revue les mécanismes légaux du pays.

7 déc. 2017

Sept tranches nucléaires réparties sur deux sites – Doel et Tihange – sont en exploitation en Belgique. Elles produisent environ la moitié de l’électricité du pays. Celui-ci compte également des réacteurs de recherche, une installation de traitement des déchets radioactifs ainsi qu’une usine de fabrication d’isotopes. Par ailleurs, les applications médicales et industrielles de sources radioactives sont très répandues. En vertu de la loi, la Belgique sortira du nucléaire en 2022.

L’AIEA avait effectué une première mission IRRS (Integrated Regulatory Review Service) en Belgique en 2013, à la demande du pays. Au cours de la mission de suivi de douze jours qui vient de s’achever, une équipe d’experts internationaux a étudié notamment les avancées réalisées depuis la première mission.

Ainsi, à l’issue de cette mission, les experts de l’AIEA ont conclu que la Belgique avait considérablement amélioré le cadre légal en vigueur dans les domaines de la sécurité nucléaire et de la radioprotection. Elle a en effet clarifié les rôles et responsabilités de l’autorité de sûreté nucléaire du pays, la Federal Authority for Nuclear Regulation (FANR), et renforcé son indépendance. Par ailleurs, la plupart des recommandations et propositions formulées en 2013 ont été prises en compte. L’AIEA a précisé que la FANR devait poursuivre l’examen de questions ouvertes.

L’AIEA transmettra au gouvernement belge son rapport définitif concernant la mission de suivi IRRS dans trois mois environ.

Les missions IRRS de l’AIEA ont pour objectif d’accroître l’efficacité des organisations publiques actives dans les domaines de la radioprotection et de l’énergie nucléaire. Elles permettent de traiter des sujets réglementaires, techniques et légaux et de comparer les directives de sécurité de l’AIEA avec les pratiques internationales. L’agence encourage les pays dans lesquels se sont déroulées des missions IRRS à programmer des missions de suivi deux à quatre ans plus tard.

Source

M.A./C.B. d’après un communiqué de presse de l’AIEA du 5 décembre 2017

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