Croissance ininterrompue chez EDF
Le chiffre d'affaires du groupe EDF a atteint l'année dernière la valeur record de 225,8 milliards de francs français, soit une progression de 7,4% par rapport à l'exercice 1999. Le résultat net du groupe consolidé, après impôt et avant rémunération de l'Etat, s'est établi à 7,6 milliards de francs français et est resté stable par rapport à 1999.
La politique de croissance externe et d'expansion du groupe a été poursuivie. C'est ainsi que près de 19% du chiffre d'affaires d'EDF, contre 12,8% en 1999, sont provenus des filiales. Les filiales qui ont contribué le plus significativement au résultat sont les filiales londoniennes (FF 21,3 milliards), Edenor, Electricité de Strasbourg et EDF Trading. Les exportations de la maison-mère ont fortement augmenté à 77,3 TWh, soit une progression de 7%. En dépit d'une exceptionnelle douceur climatique, les ventes totales d'électricité en France ont atteint 397,5 TWh. Le marché français de l'électricité est lui aussi partiellement libéralisé depuis février 2000: quelque 1400 entreprises consommant plus de 16 GWh par an, soit près de 30% du marché, ont la possibilité de changer de fournisseur. 5% seulement d'entre elles ont fait usage de cette possibilité, ce qui, pour EDF, confirme leur satisfaction à l'égard de la qualité des prestations du groupe. EDF se fixe comme objectif de rester l'un des plus grands électriciens mondiaux. Sa part actuelle dans le marché mondial est de 3,5%, et elle atteint 18% sur le marché européen.
Source
P.B./C.P. d'après un communiqué du groupe EDF du 29 mars 2001