De nouveaux fonds pour une spin-off sur la fusion britannique

First Light Fusion souhaite démontrer la faisabilité de la fusion à l’aide d’un concept de fusion par confinement inertiel. Ce dernier a pour objectif de générer les températures et pressions extrêmes requises pour la fusion en comprimant une cible de combustible à l’aide d’un projectil se déplaçant à toute vitesse.

En 2021, l’entreprise avait installé le plus gros canon à gaz biétagé grande vitesse britannique, baptisé Big Friendly Gun (BFG). Celui-ci tirait des projectiles à une vitesse de 6,5 km par seconde, soit 20 fois la vitesse du son.

Grâce aux nouveaux fonds récoltés, First Light Fusion peut poursuivre son expérimentation, avec pour objectif que la quantité d’énergie générée dépasse désormais celle nécessaire pour déclencher la réaction de fusion. Par ailleurs, d’autres travaux de conception et de construction en vue d’une première centrale de fusion en service commercial seront menés.

D’après l’entreprise, cette approche de fusion est sûre, propre, pratique et illimitée, et elle présente le potentiel de modifier le système énergétique mondial. Contrairement à l’énergie nucléaire actuelle, cette technologie ne génère aucun déchet à longue durée de vie et n’induit aucun risque de fusion du cœur. Par ailleurs, les matières premières deutérium et tritium sont disponibles en grandes quantités dans l’eau. Contrairement à de nombreux autres concepts de fusion, la centrale peut être fabriquée à partir de technologies et de matériaux existants.

First Light Fusion a été créée en juillet 2011 à l’Université d’Oxford et son capital de départ a été apporté par IP Group, Parkwalk Advisors Ltd. et des investisseurs privés. Invesco et OSI ont mis à disposition le capital qui a suivi.

Pour en savoir plus sur l’énergie de fusion, vous pouvez consulter notre feuille d’information «La fusion nucléaire, une option pour l’avenir».