Déclaration d’intention pour une installation pilote concernant un combustible métallique innovant

La Lightbridge Corporation et la Babcock & Wilcox Nuclear Energy Inc. (B&W NE), filiale de la Babcock & Wilcox Company, ont signé une déclaration d’intention selon laquelle elles souhaitent étudier la possibilité de développer ensemble une installation pilote présentant la fabrication du tout nouveau combustible nucléaire métallique de la Lightbridge.

24 oct. 2013

Le président et CEO de la Lightbridge, Seth Grea, se réjouit de l’étude d’une telle possibilité, celle-ci constituant une nouvelle étape en vue de la commercialisation du combustible métallique développé par l’entreprise. «Nous espérons que la déclaration d’intention qui marque les débuts de la collaboration se transformera en accord définitif au début de l’année prochaine», a rajouté M. Grea.

Un combustible fortement allié

L’alliage zirconium-uranium développé par Lightbridge est un combustible fortement allié composé d’U-50Zr. D’après l’entreprise, les principales différences en termes de comportement à l’irradiation avec les combustibles d’U-10Zr développés précédemment résident dans une réduction importante du gonflement induit par le rayonnement. Les combustibles d’U-10Zr gonflent fortement, ils prennent généralement 30 pour-cent de leur volume pour une combustion de 2%, tandis que dans le cas du nouvel alliage, le gonflement ne devrait représenter qu’un pour-cent volumétrique pour un pour-cent atomique de combustion.

D’après la Lightbridge, l’utilisation du nouveau combustible métallique dans les réacteurs à eau sous pression avancés tels que l’AP1000 de la Westinghouse Electric Company, l’EPR d’Areva, l’APWR du Japonais Mitsubishi Heavy Industries (MHI) ou encore l’APR1400 du Coréen Kepco, pourrait permettre d’augmenter la puissance du réacteur de jusqu’à 30%. Une série d’adaptations sur les systèmes primaires et secondaires ainsi que sur l’enceinte de confinement sont cependant nécessaires pour que le combustible puisse être utilisé, raison pour laquelle il est question qu’il n’intervienne que dans les nouvelles constructions. En outre, cette nouvelle technologie pourrait permettre de porter la durée du cycle du combustible à 24 mois.

Source

M.A./C.B. d’après un communiqué de presse de la B&W du 15 octobre 2013, et une documentation de la Lightbridge

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