Entente sur les tests de résistance à l'échelle mondiale

Les représentants de plus de trente pays se sont mis d'accord le 8 juin 2011 à Paris sur l'exécution de tests de résistance (stress tests) sur les centrales nucléaires du monde entier.

15 juin 2011

Les représentants des autorités de surveillance nucléaire des pays du G8, des Etats membres de l'Agence pour l'énergie nucléaire AEN de l'OCDE ainsi que de pays associés tels que le Brésil, l'Inde, la Roumanie, l'Afrique du Sud et l'Ukraine se sont réunis le 8 juin 2011 pour discuter des enseignements de l'accident de Fukushima-Daiichi et définir un catalogue de mesures international. Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre française de l'Environnement, a présenté au début du forum «The Fukushima Accident: Insights and Approaches» les exigences d'une rencontre de représentants des gouvernements de 33 pays qui a également eu lieu à son initiative le 7 juin 2011 à Paris. Ces exigences découlent pour l'essentiel de la déclaration finale du sommet du G8 qui avait eu lieu les 26/27 mai 2011 dans la localité française de Deauville.

Test de résistance dans tous les pays

Les représentants des autorités de surveillance nucléaire se sont mis d'accord le 8 juin sur de nombreuses mesures. Celles-ci exigent des autorités de sûreté nucléaire la garantie de la sécurité technique la plus élevée possible des installations nucléaires. Les centrales nucléaires existantes ou prévues doivent être rendues encore plus sûres en intégrant les enseignements de Fukushima-Daiichi et procédant à des mises à niveau permanentes. Des tests de stress, tels que ceux prévus en Suisse et en Europe, doivent être effectués dans tous les pays exploitant des centrales nucléaires. De plus, les autorités doivent améliorer systématiquement leur manière de gérer les crises. Les analyses doivent porter prioritairement sur les événements naturels extrêmes ainsi que sur la résistance aux événements extrêmes tels que les risques combinés, sur la conception des installations, sur la capacité de résistance du système de sûreté, sur la communication de crise et sur les plans d'urgence sur place. Les représentants des autorités présents ont rappelé que la responsabilité principale de la sûreté était du ressort de l'exploitant d'une installation. Les représentants ont également insisté sur la nécessité d'une coopération internationale en matière de sécurité des installations nucléaires civiles. Ce domaine doit également faire l'objet d'amélioration, que ce soit au sein de l'AEN ou d'autres organisations internationales.

Les rencontres de Paris ont servi à préparer la conférence de l'Agence internationale de l'énergie atomique qui doit se tenir du 20 au 24 juin 2011 à Vienne. Cette conférence doit fixer à haut niveau de nouveaux objectifs en matière de sécurité nucléaire internationale.

Source

D.S./P.C. d'après un communiqué de presse de l'AEN du 8 juin 2011

Restez informé-e!

Abonnez-vous à notre newsletter

Vers l’abonnement à la newsletter

Profitez de nombreux avantages

Devenez membre du plus grand réseau nucléaire de Suisse!

Les avantages en tant que membre