Etats-Unis: redémarrage de Davis Besse

L'autorité de sûreté nucléaire américaine NRC a donné le 8 mars 2004 son feu vert au redémarrage de la centrale nucléaire de Davis Besse 1, qui était arrêtée depuis février 2002.

7 mars 2004

L'exploitante de l'installation, la FirstEnergy Nuclear Operating Company (Fenoc), a annoncé qu'elle allait procéder immédiatement au redémarrage de cette tranche REP de 873 MW. Pendant la révision il y a deux ans, lors de l'inspection d'une traversée du couvercle de la cuve du réacteur, on avait découvert un trou d'une quinzaine de centimètres. La NRC avait classé l'incident au niveau 3 de l'Echelle internationale des événements nucléaires Ines, qui compte sept niveaux. L'analyse des causes de l'incident avait indiqué qu'il s'agissait d'une corrosion d'acier au carbone par de l'acide borique. La NRC avait constaté par ailleurs des déficits massifs dans la gestion d'exploitation de l'installation. Elle avait ordonné l'arrêt de la centrale jusqu'à ce que les causes de ces négligences soient déterminées, ce qui a abouti à la détection tardive de la corrosion affectant le couvercle du réacteur. L'autorité de sûreté avait précisé qu'elle ne donnerait son feu vert à la remise en service de la centrale que lorsque les mesures exigées d'amélioration de la culture de la sûreté et de la conduite du personnel auraient été mises en oeuvre.
Le contrôle des cuves de réacteur de toutes les centrales nucléaires américaines équipées de réacteurs à eau sous pression a confirmé que le dégât de corrosion de Davis Besse 1 était un cas particulier. Suite à cet incident, la NRC a renforcé les procédures d'inspection des réacteurs à eau légère et amélioré l'ensemble du programme de surveillance de la corrosion par de l'acide borique.

Source

D.S./C.P. d'après la NRC et Fenoc du 8 mars 2004

Restez informé-e!

Abonnez-vous à notre newsletter

Vers l’abonnement à la newsletter

Profitez de nombreux avantages

Devenez membre du plus grand réseau nucléaire de Suisse!

Les avantages en tant que membre