First Uranium veut réactiver la mine d’uranium sud-africaine d’Ezulwini
L’entreprise canadienne First Uranium Corporation, dont le siège est à Toronto, a lancé l’exploration en surface et des forages d’essai en vue de déterminer la faisabilité économique d’une remise en service et d’un agrandissement de la mine d’or et d’uranium sud-africaine d’Ezulwini. Si ces travaux aboutissent à des résultats positifs, First Uranium a l’intention de reprendre l’extraction de l’or cette année encore, et celle de l’uranium en 2008, et entend également foncer un deuxième puits de mine.

Selon une expertise géologique de la Minxcon Pty. Ltd. sud-africaine, seule une partie minimes des réserves d'or et d'uranium d'Ezulwini, mine située dans le bassin de Witwatersrand, à 40 km au sud-ouest de Johannesburg, a été exploitée jusqu'à présent. La région explorée aurait le potentiel de pouvoir livrer 8,2 tonnes d'or et 340 tonnes d'uranium en moyenne annuelle de 2007 à 2024. L'exploitation de la mine d'or a commencé dans les années 60. Est venue s'y ajouter celle de l'uranium de 1982 à 1997. Les Randfontein Estates - partie de l'Harmony Gold Mining Co. sudafricaine - décida en 2001 de stopper l'exploitation, les prix de la matière première qu'il était alors possible d'obtenir n'étant plus compétitifs. La mine fut toutefois maintenue en bon état. En 2006, First Uranium fit l'acquisition du projet dans le but de remettre la mine en service et de foncer un deuxième puits pour l'extraction souterraine. L'entreprise exploite déjà en Afrique du Sud le projet de Buffelsfontein, dont elle escompte une production annuelle de 350 tonnes d'uranium à partir de 2008.
Source
P.B./C.P. d’après un communiqué de presse de First Uranium Corp. Du 26 juillet 2007