François Hollande a assuré que Fessenheim serait arrêtée

Comme il l’avait promis, le président français François Hollande souhaite toujours fermer la centrale nucléaire de Fessenheim, en Alsace. Il n’a cependant donné aucune date concrète de mise à l’arrêt.

12 janv. 2015

A l’automne 2012, François Hollande avait annoncé vouloir définitivement mettre à l’arrêt les deux réacteurs à eau sous pression 800-880 MW de la centrale nucléaire de Fessenheim fin 2016. Dans un entretien de deux heures accordé à la chaîne de radio France Inter le 5 janvier 2015, il a confirmé vouloir arrêter l’installation dans le cadre du plafonnement de la puissance installée du parc nucléaire français. Il a précisé ne rien avoir de particulier contre Fessenheim, mais il s’agit tout simplement de la centrale nucléaire la plus ancienne du pays. Or avec la mise en service proche de Flamanville 3, une centrale nucléaire doit dans tous les cas être fermée.

Aucune indication n’a cependant été donnée concernant le moment exact de cette déconnexion, en dépit du fait que la question a été posée plusieurs fois. Le président français a seulement précisé que la procédure et les études en lien avec la fermeture de Fessenheim étaient en cours.

En octobre 2014, la ministre de l’Environnement Ségolène Royal avait laissé entendre qu’il revenait à l’exploitante Electricité de France (EDF) de définir quelles tranches devaient être arrêtées fin 2016, date de mise en service de l’EPR Flamanville 3. La nouvelle version de la loi sur l’énergie nucléaire française ne mentionne pas les centrales qui seront arrêtées ni à quel moment.

Source

M.A./C.B. d’après un communiqué de presse de CNNC du 25 décembre 2014

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