La raréfaction des ressources pétrolières et gazières projette son ombre

Les développements actuels des prix du pétrole et du gaz annoncent très clairement ce qui nous attend tôt au tard à grande échelle.

20 sept. 2000

Il est irréaliste d'espérer que ces prix retomberont à long terme à leur niveau d'autrefois; on peut s'attendre en tous cas à des accalmies passagères. En fin de compte, c'est l'épuisement des ressources qui projette ici son ombre: tels sont les commentaires que l'on peut lire dans une prise de position de la Société allemande de l'énergie nucléaire KTG sur la discussion actuelle concernant les prix de l'énergie.
Un abandon de l'énergie nucléaire en Allemagne ou dans d'autres pays serait donc un pas dans une direction complètement fausse. Il n'y a que deux alternatives pour l'Allemagne: soit devenir une région de pénurie en énergie qui dépendra de livraisons dispendieuses de l'étranger - avec de graves conséquences sur le bien-être, la protection sociale et l'emploi - soit utiliser son savoir-faire pour se hisser en tête de l'extension mondiale de l'énergie nucléaire qui est en cours. Comme le constate encore la KTG, il ne sera pas possible pendant longtemps encore, malgré de gros efforts, de remplacer les agents énergétiques fossiles par des économies d'énergie et par le recours à des énergies alternatives, puisqu'on ne parvient d'ores et déjà pas, et de loin, à remplacer la part actuelle du nucléaire de 30% de la production d'électricité, respectivement de plus de 50% en charge de base, par ces énergies alternatives.
La KTG écrit encore ce qui suit sur ce sujet: "Avec sa politique énergétique actuelle, le gouvernement n'est pas équitable vis-à-vis des générations futures. Un pays ne peut pas être approvisionné en énergie par des mesures de politique fiscale. Il faut pour cela des agents énergétiques performants et disponibles 24 heures sur 24, ainsi qu'une technique correspondante adaptée, sûre et fiable. Il existe déjà pour cela des centrales nucléaires modernes comme celles qui sont exploitées en Allemagne. Il reste à espérer pour la place économique allemande que le dernier mot n'a pas encore été dit en matière d'énergie nucléaire."

Source

M.E./C.P. d'après un communiqué de presse de la KTG du 21 septembre 2000

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