L’AIEA salue les travaux de décontamination effectués à Fukushima

Pour la seconde fois, des experts de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) se sont rendus dans la région qui entoure la centrale nucléaire accidentée de Fukushima-Daiichi en octobre 2013 afin de constater sur place l’avancée des travaux de décontamination. Ils ont reconnu la performance réalisée par le Japon et ont noté des avancées significatives par rapport à la première mission effectuée en octobre 2011.

29 oct. 2013

Les experts de l’AIEA ont salué les efforts colossaux fournis par le Japon dans le cadre de la décontamination de la région de Fukushima-Daiichi, et se sont dits impressionnés par l’engagement des nombreux ministères, organisations et autorités locales. Le Japon a su correctement mettre en œuvre les propositions d’amélioration formulées lors de la mission de 2011. L’AIEA cite par exemple la distribution de dosimètres à la population afin qu’elle puisse surveiller elle-même son exposition au rayonnement. Cela a permis de renforcer la confiance du public. Il faut également souligner les progrès réalisés en matière de décontamination des terres agricoles. En outre, l’introduction de mesures de sécurité globales concernant les denrées alimentaires a permis de protéger de nombreux consommateurs contre la nourriture fortement contaminée, et de renforcer la confiance de la population dans les produits agricoles. Un programme complet de surveillance des sources d’eau douce telles que les fleuves, les lacs et les étangs a également été mis sur pied.

Les experts de l’AIEA encouragent le gouvernement japonais à faire davantage comprendre au grand public que les travaux de décontamination seuls ne suffiront pas atteindre la dose individuelle supplémentaire visée de 1 mSv par an. Dans les circonstances telles que celle de la région qui entoure Fukushima-Daiichi, une dose individuelle maximale de 20 mSv par an est acceptable et répond aux recommandations de l’AIEA, de la Commission internationale de protection radiologique (CIPR), de l’Uncear (United Nations Scientific Committee on the Effects of Atomic Radiation) et de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

Source

D.S./C .B. d’après un communiqué de presse de l’AIEA du 21 octobre 2013

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