Lancement du nouveau centre d’accélérateurs de Darmstadt

Des représentants de 15 pays ont signé le 7 novembre 2007 à Darmstadt, en Allemagne, une déclaration commune portant sur la construction d’un nouveau centre international d’accélérateurs, le Fair. L’équipement sera rattaché à l’installation qui abrite déjà l’accélérateur de la Société de la recherche sur les ions lourds (GSI).

27 nov. 2007
Photo aérienne de la GSI, avec un photomontage de Fair.
Photo aérienne de la GSI, avec un photomontage de Fair.
Source: GSI

La signature de la déclaration commune marque le lancement du projet d'accélérateur Fair (Facility for Antiproton and Ion Research). Les travaux préparatoires ont commencé en 2003 à la suite du feu vert donné par le ministère fédéral de la formation et de la science (BMBF). Participent également au projet le Land de la Hesse ainsi que l'Autriche, la Chine, l'Espagne, la Finlande, la France, la Géorgie, la Grande-Bretagne, l'Inde, l'Italie, la Pologne, la Roumanie, la Russie, la Suède et la Slovénie.

Le BMBF assumera 65% des coûts de lancement, d'un montant de 940 millions d'euros (1,55 milliard de francs), et la Hesse 10%. Les 25% restants seront répartis entre les 14 partenaires étrangers. Maintenant que la déclaration a été signée, les partenaires du projet vont conclure un accord de droit international et constituer la société Fair GmbH à Darmstadt. La construction devrait commencer fin 2008, la mise en service étant prévue pour 2015/2016. Le coût total est chiffré à 1,2 milliard d'euros.

Circonférence de 1100 mètres

Le cœur de l'installation Fair est un accélérateur constitué d'un double anneau supraconducteur d'une circonférence de 1100 mètres auquel est rattaché un système complexe d'anneaux de stockage et de stations expérimentales. Les installations existantes de la GSI serviront de préaccélérateurs pour les faisceaux d'ions et d'antiprotons que Fair va produire avec une intensité et une qualité inégalées jusqu'à présent.

Fair va permettre d'effectuer des recherches sur l'antimatière destinées à comprendre pourquoi celle-ci ne se trouve guère dans l'univers. Un autre objectif est une meilleure compréhension des explosions des étoiles. Les chercheurs s'intéressent aussi à de nouvelles formes de la matière et entendent approfondir ainsi leurs connaissances sur la «matière noire», qui correspond à plus de 90% de la matière de l'univers mais n'a jamais pu être observée directement jusqu'à présent.

Source

P.B./C.P. d’après un communiqué de presse de la GSI du 7 novembre 2007

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