Le conseiller fédéral Leuenberger s'exprime clairement

"Si l'on abandonnait le nucléaire aujourd'hui, on importerait tout simplement davantage d'électricité."

21 oct. 1999

Tel est le point final d'une interview accordée par le conseiller fédéral Moritz Leuenberger au journal Basler Zeitung à la veille de la cinquième Conférence des parties (CP 5) à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques de Bonn. Les quantités considérables d'énergie de remplacement de l'énergie nucléaire indigène proviendraient de centrales électriques de l'Est ou produiraient du CO2, a constaté le conseiller fédéral, qui a plaidé également en faveur d'une politique environnementale rationnelle: "Je considère que la peur, l'insomnie et la consternation sont de mauvaises conseillères en politique."

Source

M.E./C.P. d'après la Basler Zeitung du 22 octobre 1999

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