Le Grand Conseil fribourgeois s'oppose à un arrêt immédiat de Mühleberg

Le Conseil d'Etat fribourgeois ne devra pas exiger du Conseil fédéral une mise hors service immédiate de la centrale nucléaire de Mühleberg. Le Grand Conseil a en effet suivi le gouvernement et vient de rejeter à son tour, le 5 octobre 2011, une intervention parlementaire en ce sens.

10 oct. 2011

Quinze jours après l'accident de Fukushima-Daiichi, un groupe de dix parlementaires fribourgeois avait exigé, dans une intervention adressée au Conseil d'Etat, qu'il intervienne auprès du Conseil fédéral pour retirer sans tarder, l'autorisation d'exploitation de la centrale nucléaire de Mühleberg et mettre l'installation hors service sans limitation dans le temps. Le Conseil d'Etat avait rejeté l'intervention le 5 septembre 2011 au motif qu'il soutenait la décision prise par le gouvernement fédéral le 25 mai 2011, décision par laquelle les centrales nucléaires existantes seraient arrêtées à la fin de leur durée d'exploitation et pas remplacées par de nouvelles installations. Le Conseil d'Etat a confirmé que selon l'Inspection fédérale de la sécurité nucléaire (IFSN) l'exploitation sûre des centrales nucléaires suisses était actuellement garantie. Il a par ailleurs souligné qu'il était «impossible dans l'immédiat de se passer des grandes unités de production d'électricité en fonction dans le pays, sans acquérir de l'énergie à l'étranger, énergie produite essentiellement au moyen du nucléaire et des ressources fossiles, essentiellement charbon et gaz». Le Grand Conseil a désormais suivi l'argumentation du Conseil d'Etat et rejeté l'intervention à son tour.

Source

M.A./P.V. d'après l'Etat de Fribourg, Conseil d'Etat, réponse à l'instrument parlementaire MA 4023.11 du 5 septembre, et le Grand Conseil du 5 octobre 2011

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