Les "Femmes pour l'énergie" opposées aux taxes énergétiques

L'association "Femmes pour l'énergie" (fpe) qualifie les trois projets énergétiques qui feront l'objet de la votation populaire du 24 septembre de "grande mystification".

11 août 2000

L'initiative solaire, la taxe d'encouragement et la norme de base ne cachent rien d'autre que de nouveaux projets d'impôts qui devront rapporter au total quatre milliards de francs suisses de recettes fiscales supplémentaires. Or la Suisse ne saurait supporter de nouveaux impôts, ceux-ci ayant enregistré dans les années 90 la plus forte augmentation par comparaison internationale, dénonce l'association, en ajoutant que les expériences avec l'ancienne politique agricole ont aussi montré que les interventions de l'Etat sur le marché étaient chères et inadéquates. C'est le marché qui doit décider quelles technologies énergétiques sont efficaces et économiques, estime fpe.
De nouveaux impôts présenteront le désavantage majeur de grever de manière inacceptable les régions de montagne, les régions périphériques et les ménages à faibles revenus, de pénaliser les familles et de porter atteinte à la compétitivité de l'économie suisse et de la production industrielle. Le "double dividende" est un double leurre. Les nouveaux impôts sur l'énergie ne créeront pas d'emplois, au contraire: les régions qui se caractérisent aujourd'hui déjà par un chômage élevé perdront des emplois supplémentaires. L'association fpe conseille de ne pas mettre le doigt dans l'engrenage: la Confédération nourrit d'ores et déjà des projets d'extension de la fiscalité énergétique qui doit servir à boucher les trous des caisses fédérales.

Source

M.S./C.P. d'après un communiqué de fpe du 12 août 2000

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