Les Pays-Bas souhaitent héberger également le successeur du réacteur de Petten

Les Pays-Bas attendent de l'Union européenne qu'elle apporte un soutien politique et industriel à leur intention de construire à l'intérieur de leurs frontières l'installation qui succédera au réacteur de recherche de Petten.

11 mars 2003

Après que le public a pris connaissance d'un rapport sur ce sujet en février, l'étude du comité gouvernemental hollandais a maintenant été publiée.
Ce rapport précise entre autres que l'arrêt, ne serait-ce que pendant un mois, des travaux du réacteur de recherche entraînerait des pénuries d'isotopes pour des applications médicales, notamment pour la production de molybdène 99 qui a une demi-vie de 67 heures et est utilisé dans les diagnostics de cancer, et d'iridium 192 qui a une demi-vie d'environ 73 jours et dont les applications thérapeutiques, notamment pour le traitement du cancer du sein, répondent à un besoin important. Ces isotopes "viennent en aide à plus de 7 millions de patients en Europe", selon le rapport.
Un bref arrêt du réacteur pourrait être compensé par la production assurée en Belgique, au Canada et en Afrique de Sud. Par contre, un arrêt prolongé, voire définitif, du réacteur rendrait l'Europe dépendante des livraisons en provenance d'autres continents. Le réacteur de Petten sera arrêté en 2015, à la fin de sa durée de vie.

Source

H.R./C.P. d'après NucNet du 12 mars 2003

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