Les tests de stress russes confirment la sûreté des installations

Selon un rapport de l'autorité russe de surveillance nucléaire Rostechnadzor, les centrales nucléaires russes sont en mesure de résister à «des événements naturels externes ainsi qu'à des facteurs liés à l'homme». C'est ce que confirment les tests de stress effectués.

3 avr. 2012

Après l'accident de Fukushima-Daiichi, Rostechnadzor avait ordonné aux exploitants des centrales nucléaires russes de procéder à des tests de stress semblables à ceux de l'UE. Ces tests portaient sur la protection contre des phénomènes extérieurs extrêmes (d'origine naturelle ou humaine ou les deux) ainsi que sur la planification des interventions d'urgence pour les cas d'accident hors dimensionnement impliquant une défaillance totale de l'alimentation électrique dans l'installation, les accidents impliquant une perte de la source froide ultime et les accidents majeurs entraînant des dommages au combustible.

Selon Rostechnadzor, les tests de stress ont démontré que les centrales nucléaires russes disposent de marges de sécurité excédant les seuils du dimensionnement en cas de séismes et d'autres dangers externes. Indépendamment de cela, l'exploitant Rosenergoatom (il exploite seul les 33 tranches du parc nucléaire de la Russie) a annoncé vouloir mettre en œuvre des mesures à court, à moyen et à long terme pour améliorer encore les systèmes de sûreté, en particulier pour prévenir les explosions d'hydrogène. Rostechnadzor estime que c'est «justifié et suffisant». L'autorité de surveillance exige néanmoins des analyses de sûreté supplémentaires au niveau des événements extrêmes pour les centrales nucléaires planifiées ou en chantier ainsi que pour les réacteurs de recherche et les grandes installations nucléaires du cycle du combustible. Elle estime par ailleurs qu'il serait judicieux de parfaire les bases réglementaires de l'utilisation du nucléaire. Elle propose enfin de mettre au point, en collaboration avec le groupe étatique Rosatom et diverses autorités, un programme de mise en œuvre qui permettrait à la Russie de prendre part au plan d'action de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), destiné à améliorer la sûreté des centrales nucléaires.

Source

M.A./P.V. d'après NucNet du 27 mars 2012 et un résumé en langue anglaise du test de stress de la Russie

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