L'industrie britannique recommande une taxe sur le carbone au lieu d'une taxe sur l'énergie

L'énergie nucléaire va revêtir un rôle clé si la Grande-Bretagne entend atteindre les objectifs nationaux qu'elle s'est fixés en matière de réduction des rejets de gaz à effet de serre.

23 févr. 1999

C'est ce qu'ont tenu à souligner MM. Peter Hollins et John Taylor, présidents respectifs des directions de British Energy et de BNFL, dans leurs réponses aux questions que leur a posées une commission spéciale dans le cadre du programme climatique du gouvernement britannique. Peter Hollins s'est déclaré persuadé que les changements climatiques constituent une menace importante pour la qualité de vie dans le monde et que le rôle de l'énergie nucléaire pour les combattre devrait être reconnu et réévalué. A son avis, les mesures fiscales devraient se concentrer sur le carbone, et non pas sur la consommation d'énergie. Une taxe sur l'énergie non ciblée serait moins efficace, elle pénaliserait les énergies qui ne rejettent pas de gaz à effet de serre et n'encouragerait pas à changer pour celles-ci, a souligné le président de British Energy, en précisant que si son entreprise était prête à maintenir ouverte l'option de la construction de nouvelles centrales nucléaires, elle attendait du gouvernement une procédure d'autorisation plus rationnelle.
M. Taylor a rappelé que sans l'énergie nucléaire, la Grande-Bretagne produirait 14% de plus de gaz à effet de serre. Il estime que la commission spéciale devrait engager un vaste débat sur le rôle futur de l'énergie nucléaire comme élément d'une stratégie climatique à long terme de la Grande Bretagne.

Source

P.B./C.P. d'après des communiqués de presse de BNFL et de British Energy du 24 février 1999

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