L'OMS publie un rapport intermédiaire concernant les doses de radiations après Fukushima

Le 23 mai 2012, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié une première estimation du rayonnement émis par la centrale nucléaire japonaise accidentée de Fukushima-Daiichi. A l'exception de deux localités, la dose de rayonnement effective enregistrée dans la préfecture de Fukushima au cours de l'année qui a suivi l'accident était inférieure à 10 mSv.

30 mai 2012

L'OMS base ses estimations sur des données recueillies jusqu'à mi-septembre 2011. Selon elle, les régions les plus fortement touchées par l'accident de réacteur de Fukushima-Daiichi sont la ville de Namie et le village d'Itate, tous deux situés dans la préfecture de Fukushima. La dose corporelle caractéristique correspondante pour la population est comprise entre 10 et 50 mSv, et la dose à la thyroïde caractéristique entre 10 et 100 mSv. Le terme de «dose caractéristique» désigne le fait que la plupart des personnes ont reçu des doses situées dans la plage indiquée, mais que certaines variations vers le haut ou le bas sont possibles. Concernant le reste de la population de la préfecture de Fukushima, la dose de rayonnement reçue au cours de l'année qui a suivi l'accident était inférieure à 10 mSv, selon les derniers calculs de l'OMS. Une exposition importante à l'air est principalement à l'origine de cette valeur. Dans son rapport provisoire, l'OMS attire l'attention sur le fait qu'il s'agit là de calculs prudents, susceptibles d'avoir engendré une surestimation des doses de rayonnement.

La dose effective reçue par le reste de la population japonaise suite à l'accident de réacteur de Fukushima-Daiichi est estimée entre 0,1 et 1 mSv, la dose à la thyroïde entre 1 et 10 mSv. Concernant la dose globale et la dose à la thyroïde présentes en-dehors du Japon, l'OMS les estime inférieures à 0,01 mSv. Enfin, l'Organisation mondiale de la santé conclut son rapport provisoire en indiquant que les doses émises sur le reste de la population japonaise et sur la population mondiale sont dues quant à elles principalement au taux de radioactivité élevé provenant de la nourriture.

Source

D.S./C.B. d'après le rapport provisoire de l'OMS intitulé «Preliminary dose estimation from the nuclear accident after the 2011 Great East Japan Earthquake and Tsunami» du 23 mai 2012

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