Nouvelle enquête sur l'exposition par le radiodiagnostic en Suisse

Selon une nouvelle enquête réalisée à ce sujet, la dose effective annuelle moyenne par habitant provenant de l'exposition par le radiodiagnostic s'est élevée en 1998 en Suisse à 1,0 millisievert (mSv).

17 déc. 2000

Près de 9,5 millions d'examens radiodiagnostiques sont pratiqués annuellement en Suisse. Ces nouveaux chiffres sont comparables aux valeurs correspondantes dans d'autres pays européens. Ils confirment que l'exposition moyenne due à ce secteur n'a pas augmenté depuis 1970, année de la dernière enquête globale. Le rapport détaillé sur la nouvelle enquête peut être consulté sur le site de l'Institut Universitaire de Radiophysique Appliquée de Lausanne. Celui-ci a conduit cette enquête avec l'Institut universitaire de médecine sociale et préventive de Lausanne sous l'égide de l'Office fédéral de la santé publique et avec la collaboration entre autres du Service de radiophysique de l'Hôpital de l'Isle à Berne.
Du fait de l'évolution démographique, du changement des prescriptions d'examens radiographiques et des nouvelles techniques, les chercheurs sont partis du principe que la dose moyenne provenant de cette source de rayonnements s'était nettement modifiée par rapport à 1970. C'est pourquoi ils ont donc redéfini aussi bien la fréquence que les types d'examens radiographiques. Une enquête effectuée auprès des onze grands hôpitaux, des hôpitaux de moins de 500 lits ainsi que parmi quelque 3000 autres utilisateurs de rayonnements (médecins, dentistes et certains services de santé) a fourni la base d'une évaluation plus exacte des fréquences. A partir de cette base, les chercheurs ont déterminé à l'aide de modèles les doses moyennes aux organes et les doses effectives. Pour le total annuel cité d'examens radiologiques, les dentistes viennent en tête avec une contribution de 42%, suivis des hôpitaux avec 31%. Sous l'angle de la dose totale par contre, la part des hôpitaux atteint presque 73%. On trouve ensuite les médecins généralistes et les spécialistes en médecine interne avec 10% environ, puis les instituts privés de radiographie avec quelque 7%. Les autres catégories toutes ensemble entrent pour 10% dans la dose collective.

Source

P.B./C.P. d'après le Bulletin 51/2000 de l'Office fédéral de la santé publique du 18 décembre 2000

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