Nouvelle étude sur la fréquence de cancers près d'une centrale nucléaire écossaise

Une étude indépendante n'a révélé aucune élévation statistiquement significative de la fréquence de cancers parmi la population de la petite ville écossaise de West Kilbride, ni une irradiation inadmissible qui serait provoquée par la centrale nucléaire de Hunterston B (2 x 597 MW, AGR).

21 nov. 1999

Les chercheurs ont observé au contraire une fréquence inférieure à la moyenne des leucémies et des lymphomes non hodgkiniens dans tous les groupes d'âge. Aucune maladie de ce type n'a en fait été décelée parmi les enfants et les jeunes. Au total, 581 cancers ont été constatés à West Kilbride entre 1975 et 1996, soit 33, ou 6% de plus que le nombre auquel il y avait lieu de s'attendre sur la base des moyennes enregistrées dans les comtés d'Ayrshire et d'Arran. La marge de fluctuation régionale est toutefois deux fois plus élevée.
Une évaluation de l'ensemble des mesures de la radioactivité effectuées depuis 1980 indique que les rejets de substances radioactives dans l'environnement par la centrale atteignent 1% seulement des valeurs limites légales. Ces études ont été menées cet été sous la direction des autorités écossaises de la santé et de l'environnement suite à des comptes rendus de médias qui évoquaient un lien entre la centrale nucléaire et l'apparition de cancers.

Source

M.E./C.P. d'après des communiqués de l'Ayrshire and Aaran Health Board du 22 novembre 1999

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