Onze nouveaux Etats adhèrent à l’initiative GNEP

Les nouveaux membres sont l'Australie, la Bulgarie, le Ghana, la Hongrie, la Jordanie, le Kazakhstan, la Lituanie, la Pologne, la Roumanie, la Slovénie et l'Ukraine. La deuxième rencontre ministérielle a réuni des représentants de 35 pays au total ainsi que des observateurs de l'AIEA, de Generation IV International Forum (GIF) et de la Communauté européenne de l'énergie atomique (Euratom). Le Canada et la Corée du Sud envisagent une adhésion prochaine.

Dans son discours d'ouverture, le ministre américain de l'énergie Samuel W. Bodman a souligné que la GENP n'était pas un club exclusif. «Il s'agit d'un partenariat volontaire qui assure les mêmes droits à chacun et est ouvert à tous les Etats qui partagent notre vision commune et approuvent des normes reconnues au niveau international en vue d'un cycle du combustible pacifique, sûr et fiable.» Lors de la réunion, les 16 pays signataires ont discuté également de sujets relevant des structures et de l'organisation.

GNEP: accent sur l'encouragement de l'énergie nucléaire

La GNEP a été lancée en février 2006 par les Etats-Unis dans le but d'encourager l'utilisation mondiale de l'énergie nucléaire. L'initiative entend notamment mettre sur pied à cette fin un cycle du combustible qui soit résistant au détournement à des fins militaires, mette mieux à profit la matière première et réduise sensiblement les volumes et la durée de vie des déchets radioactifs. La première session ministérielle de la GNEP en mai 2007 avait réuni les cinq pays nucléaires les plus importants dans le monde, à savoir la Chine, la France, le Japon, la Russie et les USA.