Papier de position du PBD sur l'énergie

Le groupe parlementaire du PBD Suisse a approuvé le papier de position élaboré sur l'énergie. Dans ce document, le parti prend ses distances avec son attitude précédente de ne sortir de l'énergie nucléaire qu'à moyen voire à long terme. Il continue toutefois à exiger une production d'énergie autonome et à faibles émissions de CO2.

5 avr. 2011
Le PBD Suisse met sur pied un groupe de travail qui sera chargé d'élaborer des solutions potentielles jusqu'au débat extraordinaire sur la politique énergétique, prévu lors de la session d'été 2011. Cette décision a été prise par l'assemblée des délégués du parti le 26 mars 2011.
Le PBD Suisse met sur pied un groupe de travail qui sera chargé d'élaborer des solutions potentielles jusqu'au débat extraordinaire sur la politique énergétique, prévu lors de la session d'été 2011. Cette décision a été prise par l'assemblée des délégués du parti le 26 mars 2011.
Source: PBD

Jusqu'à présent, le PBD s'était prononcé dans son programme de parti en faveur d'une sortie à moyen, voire à long terme de l'énergie nucléaire. Il affirme avoir soutenu la stratégie énergétique défendue par les autorités fédérales qui prévoyait la promotion des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique. Mais comme l'approvisionnement suffisant en énergie n'était toutefois pas garanti de cette manière, le PBD estimait jusqu'ici que l'énergie nucléaire constituait provisoirement une forme nécessaire de production d'énergie pour couvrir le déficit d'approvisionnement et réduire le plus rapidement possible le volume des émissions de CO2.

Sortie probable de l'énergie nucléaire

Le PBD est à présent d'avis que, depuis les événements du Japon, il paraît de plus en plus improbable que l'énergie nucléaire puisse encore être retenue comme une option viable de production d'énergie, dans le monde entier comme en Suisse. L'analyse finale des événements de Fukushima reste certes encore à faire, «mais le moment d'une sortie du nucléaire coordonnée et contrôlée semble venu», écrit le PBD dans son papier de position.

Le PBD accepte la nouvelle donne. Mais il n'a pas pour autant l'intention de renoncer à ses objectifs en matière de politique énergétique fondée sur une production d'énergie autonome et pauvre en émissions de CO2. La sortie du nucléaire ne doit pas se faire au détriment du climat et la Suisse ne doit dépendre sur le long terme ni des centrales fonctionnant au gaz importé, ni de «l'électricité sale d'origine étrangère».

Meilleure utilisation de la ressource hydraulique

Le PBD est conscient que les nouvelles sources d'énergie renouvelables ne parviendront pas à combler le manque de production que la sortie du nucléaire va engendrer. Pour permettre la couverture de ce déficit «dans des conditions économiques acceptables», le PBD mise d'un côté sur des mesures favorisant l'efficacité énergétique et d'un autre côté sur une meilleure utilisation de l'énergie hydraulique. Le PBD demande pour cela la conclusion d'un contrat générationnel avec les associations de protection de l'environnement, les défenseurs de la sauvegarde des paysages et certaines forces politiques pour que les potentiels des énergies renouvelables et en particulier celui de l'énergie hydraulique puissent être mieux utilisés. Il demande en parallèle l'adaptation de la législation, notamment en matière d'accélération des procédures d'autorisation et de limitation des «mécanismes retardateurs». Il doit en être de même pour d'autres énergies renouvelables telles que l'énergie solaire ou l'énergie éolienne.

Source

M.A./P.C. d'après un communiqué de presse du PBD du 26 mars et leur papier de position sur l'énergie du 20 mars 2011

Restez informé-e!

Abonnez-vous à notre newsletter

Vers l’abonnement à la newsletter

Profitez de nombreux avantages

Devenez membre du plus grand réseau nucléaire de Suisse!

Les avantages en tant que membre