Pays-Bas: Urenco souhaite continuer à développer sa capacité d’enrichissement
L’entreprise d’enrichissement de l’uranium Urenco exploite plusieurs installations dans le monde. La première phase de l’augmentation de cette capacité a été lancée sur le site d’Almelo, aux Pays-Bas. Elle durera jusqu’en 2027. L’entreprise a annoncé une deuxième phase, qui s’étendra jusqu’en 2030.

En décembre 2023, Urenco avait annoncé vouloir investir dans l’augmentation de la capacité d’enrichissement de son site néerlandais d’Almelo. La première phase du projet d’extension a été lancée en février 2025. Elle porte sur la construction d’une nouvelle halle de centrifugeuses à gaz. Cette phase représente une augmentation de la capacité annuelle de 750 tonnes d’unités de travail de séparation (UTS), ce qui correspond à une augmentation de 15% de la capacité d’enrichissement actuelle d’Urenco Nederland. D’après Urenco, les travaux se déroulent conformément au calendrier, et la première installation devrait pouvoir être mise en service en 2027.
Dans le cadre d’une deuxième phase, le site d’Almelo augmentera sa capacité d’enrichissement de 750 tonnes d’unités de travail de séparation par an, grâce à l’installation d’une halle de centrifugeuses supplémentaire. Celle-ci sera mise en service en 2030.
«Urenco s’est engagée à ajouter une nouvelle capacité d’enrichissement de 2500 tonnes d’unités de travail de séparation par an au niveau mondial, les deux premières cascades de centrifugeuses à gaz d’Eunice, au Nouveau-Mexique, étant déjà en service», a précisé Urenco dans un communiqué. Le programme d’augmentation de la capacité sera poursuivi sur les sites d’Almelo, d’Eunice et de Gronau (Allemagne), ce qui permettra de proposer une chaîne d’approvisionnement occidentale de combustibles nucléaires aux clients du monde entier et ainsi de pouvoir leur offrir une sécurité d’approvisionnement. Parallèlement, Urenco met en œuvre des mesures d’extension et de modernisation sur tous ses sites, y compris sur celui de Capenhurst, en Grande-Bretagne. L’entreprise considère le soutien des gouvernements et des fournisseurs d’énergie, ainsi que l’abandon de la dépendance aux matériaux russes, prévu dans le programme européen REPowerEU, comme des conditions importantes à de nouveaux investissements.
Source
B.G./C.B. d’après un communiqué de presse d’Urenco du 20 octobre 2025
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