Pologne: accord sur l’acquisition de parts PGE EJ 1

L’entreprise polonaise PGE Polska Grupa Energetyczna SA a passé un accord avec les trois entreprises nationales KGHM Polska Miedz SA, Tauron Polska Energia SA et Enea SA concernant la future structure d’actionnariat et les directives de fonctionnement de la société de financement PGE EJ 1 Sp. z o.o.

14 oct. 2013

En septembre 2012, PGE, KGHM Polska Miedz, Tauron Polska Energia et Enea ont signé une déclaration d’intention portant sur l’acquisition de parts PGE EJ 1, une société de financement créée par PGE dans le cadre de la construction et de l’exploitation de la première centrale nucléaire polonaise.

Les quatre entreprises ont fixé les modalités d’un projet d’accord concernant la future structure d’actionnariat ainsi que les directives de fonctionnement de PGE EJ 1. PGE, actuellement seule propriétaire de PGE EJ 1, vend ainsi 438’000 parts à KGHM Polska Miedz, Tauron Polska Energia et Enea, soit 30% du capital de l’entreprise. L’accord prévoit que les trois entreprises possèdent chacune 10% de PGE EJ 1 (soit 146’000 parts). Il mentionne également les grandes lignes de la collaboration dans le cadre de la construction et de l’exploitation de la première centrale nucléaire polonaise, et doit désormais être validé par l’ensemble des parties.

Les projets de nouvelles constructions polonais

Le 4 janvier 2005, le Conseil des ministres polonais avait décidé d’entrer dans le nucléaire et de mettre en exploitation au moins une tranche d’ici 2022. PGE avait fait part de sa volonté de construire deux tranches en janvier 2009. En février 2012, le conseil de surveillance de l’entreprise avait avalisé la construction de ces deux tranches d’ici 2020, celle-ci s’inscrivant dans la stratégie 2012–2035 du pays. Suite à cela, PGE avait chargé une coentreprise composée de WorleyParsons Nuclear Services, de WorleyParsons International Inc. et de WorleyParsons Group Inc. d’élaborer les études d’impact environnemental et de sites. Trois sites étaient alors en lice: Choczewo, Zarnowiec et Gaski. Le Premier ministre polonais Donald Tusk avait cependant expliqué en juin 2013 que la construction de la première centrale nucléaire polonaise pourrait être reportée sine die.

Source

M.A./C.B. d’après des communiqués de presse de PGE, de KGHM Polska Miedz, de Tauron Polska Energia et d’Enea du 23 septembre 2013

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