Pour l'ASST, l’énergie nucléaire améliore la sécurité de l’approvisionnement

La Suisse dispose d’un potentiel considérable dans le domaine des sources d’énergie renouvelables, comme le montre une étude de l’Académie suisse des sciences techniques (ASST). Cependant, même si celui-ci est pleinement valorisé et que la «société à 2000 watts» est réalisée, le pays continuera de nécessiter à l’avenir des agents énergétiques non renouvelables pour parvenir à couvrir ses besoins.

8 janv. 2007

L'étude de l'ASST «Plan de route: énergies renouvelables Suisse» publiée le 9 janvier 2007 présente la manière dont l'offre en énergies renouvelables pourrait se développer en Suisse dans les décennies à venir. Les experts partent ici du principe que le potentiel techniquement utilisable des énergies renouvelables a été largement mis en valeur. La production de chaleur utile, d'électricité et de carburants issus de sources d'énergie renouvelables passe ainsi de 42,6 TWh actuellement à 85,2 TWh d'ici 2050. Il est supposé que l'énergie provenant de sources d'énergies renouvelables peut être vendue aux prix de revient respectifs, c'est-à-dire que le consommateur final assume volontairement, ou sur la base d'interventions de l'Etat, le surcoût des sources d'énergie renouvelables et accepte de payer un prix de l'énergie plus élevé.

Les résultats sont décevants: même si la consommation globale d'énergie stagne à son niveau actuel, la croissance pronostiquée des énergies renouvelables ne parviendrait à assurer qu'un peu plus d'un tiers de l'énergie requise, énergie hydraulique comprise. Si la consommation d'énergie continue par contre à croître au même rythme que par le passé, la quantité d'énergie renouvelable produite ne correspondrait même pas à la hausse de la consommation.

Déficit persistant

Une comparaison avec les «Perspectives énergétiques 2035-2050» de la Confédération ne fait pas apparaître une situation fondamentalement meilleure: selon le scénario choisi, le déficit atteindra 50% ou plus. Dans le scénario IV «Transition vers la société à 2000 watts», la consommation d'électricité recule certes de 5% d'ici à 2035, mais la part de l'électricité dans la consommation augmente en même temps d'un tiers à un quart. Pour assurer de manière autonome la sécurité de l'approvisionnement, il sera donc inévitable avec chaque scénario, même celui de la «société à 2000 watts», d'assurer une certaine part de la production d'électricité par des agents énergétiques fossiles ou - ce qui est nettement plus respectueux de l'environnement - par l'énergie nucléaire, constatent les experts.

Source

D.S./C.P. d’après un communiqué de presse de l'ASST et le «Plan de route» du 9 janvier 2007

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