Belgique: annulation prochaine de loi sur l'abandon du nucléaire?

Le ministre belge de l'économie et de l'énergie, M. Marc Verwilghen, a annoncé une nouvelle étude sur les besoins énergétiques futurs du pays. Comme il l'a souligné, l'objectif de cette étude est de réactiver le débat sur la politique belge de sortie du nucléaire.

7 sept. 2004

Lors de cette annonce, M. Verwilghen, membre du parti libéral, n'a laissé planer aucun doute: son vœu le plus cher serait d'abroger la loi qui prévoit un abandon du nucléaire d'ici 2015. Il ne fait partie que depuis l'été 2004 du gouvernement social-libéral que dirige le Premier ministre Guy Verhofstadt. Le gouvernement Verhofstadt avait fait passer la loi d'abandon du nucléaire au Parlement en 2003, lorsqu'il comptait encore parmi ses rangs le parti écologiste. La loi prévoit l'arrêt définitif des sept tranches nucléaires existantes 40 ans au plus tard après leur mise en service commerciale. Une exception est tolérée si cette mise à l'arrêt menace l'approvisionnement énergétique du pays.
Au cas où la nouvelle étude sur l'énergie montrerait que la Belgique ne pourra pas respecter les obligations de Kyoto sans centrales nucléaires, ou que l'approvisionnement en électricité n'est plus garanti, le parti libéral exigera l'annulation immédiate de la loi sur l'abandon du nucléaire, soulignent des représentants du parti. Selon le parti, ce n'est qu'en cas de perspectives à long terme claires que l'économie financera les investissements nécessaires dans le secteur de l'énergie. Les centrales nucléaires ont couvert 56% de la production d'électricité de la Belgique en 2003.

Source

P.B./C.P. d'après NucNet du 8 septembre 2004

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