Le Groenland veut accélérer les clarifications sur l’extraction d’uranium

Le gouvernement du Groenland avait déjà ouvert la voie à l’extraction d’uranium en décembre 2011 en autorisant notamment l’exploration d’uranium et de thorium. Le 21 novembre 2012, le Parlement du Groenland a désormais décidé à l’unanimité d’accélérer l’acquisition indépendante et sur plusieurs années d’informations sur l’extraction d’uranium et autres thèmes associés. Des éléments importants de cette obtention d’informations reposent sur la politique étrangère du Groenland, dirigée par le Danemark. Le ministre danois des Affaires étrangères Villy Sovndal se trouvait au Groenland pendant que le Parlement traitait le projet de loi. Il a signalé son soutien à ce projet. Il est de la responsabilité de Copenhague de s’assurer que les traités internationaux seront respectés dans ce domaine.

L’Australien Greenland Minerals and Energy Ltd. (GMEL) s’est réjoui de ces développements. L’entreprise est propriétaire du projet Kvanefjeld, au sud-ouest de l’île, un des plus grands gisements de terres rares connus dans le monde. Selon GMEL, Kvanefjeld recèle 10,3 millions de tonnes d’oxydes de terres rares tels que l’oxyde d’Yttrium, 220’000 tonnes d’uranium (575 millions de livres d’U₃O₈) et 2,2 millions de tonnes de zinc. Le gouvernement avait donné l’autorisation à GMEL en 2010 de mener une étude de faisabilité pour l’exploitation du gisement de minerais. GMEL prépare depuis lors des études environnementales et de socio-compatibilité avec pour objectif de déposer une demande d’autorisation d’extraction.