Le Kazakhstan choisit Rosatom comme fournisseur de réacteur 

L’autorité kazakhe de sûreté nucléaire (KAEA) a indiqué dans un communiqué que la décision en faveur de Rosatom était le résultat d’un «dialogue ouvert et tourné vers une mise en concurrence» avec des entreprises nucléaires leaders du monde entier. D’après la KAEA, l’offre de Rosatom était «la plus optimale et la plus avantageuse» parmi les quatre candidats encore en lice. «Rosatom a donc été choisi pour conduire la coentreprise internationale qui réalisera le projet de construction de la première centrale nucléaire du Kazakhstan.» Les autres entreprises en shortlist étaient, par ordre d’arrivée dans le classement: China National Nuclear Corporation (CNNC), Électricité de France (EDF) et Korea Hydro & Nuclear Power (KHNP). 

Dans une communication publiée par Rosatom, le directeur général Alexeï Lichatchev a déclaré: «Nous saluons la décision du Kazakhstan de commencer la construction de la centrale. Les réacteurs VVER-1200 de la génération 3+ combinent des solutions techniques éprouvées équipées des derniers systèmes actifs et passifs, et développés dans le respect strict des standards de sécurité internationaux. Des réacteurs VVER-1200 sont déjà en service en Russie et dans d’autres pays – quatre en Russie et deux en Biélorussie – et nos partenaires en Égypte, au Bangladesh, en Chine, en Turquie et en Hongrie ont également opté pour cette technologie.» 

La deuxième centrale nucléaire sera fournie par la Chine

Le président de l’autorité kazakhe de sûreté nucléaire, Almasadam Satkalijev, a déclaré que tous les participants en shortlist disposaient de leurs propres technologies. Il a également informé: «Il est prévu de signer un accord-cadre distinct avec la République populaire de Chine sur la collaboration au sein du secteur nucléaire. Nous voulons utiliser les technologies chinoises pour construire une nouvelle centrale au Kazakhstan [...].  

Le Kazakhstan est le plus gros production d’uranium au monde (part de 40%), mais à ce jour, il ne possède encore aucune centrale commerciale. Le pays exploite quatre réacteurs de recherche utilisés à des fins de tests sur le combustible et les matériaux.