Protection du climat: les électriciens misent sur l’énergie nucléaire

Dans le monde, quelque 40% des électriciens sont d’avis que les émissions de CO₂ pourront être plus facilement diminuées par la production d’électricité dans des centrales nucléaires. A l’opposé, 35% sont plutôt favorables aux énergies renouvelables telles que l’hydraulique, le solaire et l’éolien. Les entreprises interrogées s’accordent largement sur le fait que la production d’énergie par des sources alternatives ne peut jouer un rôle qu’avec le soutien de l’Etat. 28% seulement considèrent les énergies alternatives comme compétitives même sans subventions.

Exigence de signaux politiques clairs

«Les électriciens ont maintenant besoin de signaux politiques clairs pour pouvoir fixer les axes d’une production d’électricité respectueuse de l’environnement», a souligné Manfred Wiegand, responsable au niveau mondial auprès de PwC du domaine de l’approvisionnement énergétique. A notre époque de crise de l’économie et du marché des capitaux, des investissements dans «les fausses» technologies sont à son avis particulièrement douloureux. Pour Manfred Wiegand, des décisions concrètes en vue du Sommet climatique de l’ONU à Copenhague en décembre 2009 sont d’autant plus importantes. Presque 60% des électriciens estiment que leurs programmes d’investissement souffrent de politiques imprécises sous les angles de la protection du climat et des programmes d’encouragement. Presque 80% rendent la crise économique responsable des retards constatés dans la mise en œuvre des mesures de protection du climat.

Pour la réalisation de cette étude, PwC a procédé à un sondage en février et mars 2009 auprès de responsables de 65 entreprises d’électricité de 39 pays. L’étude «Utilities Global Survey 2009 – A world beyond recession» peut être consultée sur le site Internet de PwC.