États-Unis: signature d’un premier accord pour le deuxième réacteur de recherche de l’Université du Missouri
Un consortium dirigé par l’Institut coréen de recherche sur l’énergie atomique (Kaeri) s’est vu confier un contrat de 10 millions de dollars de l’Université du Missouri pour la conception et l’homologation du réacteur de recherche NextGen MURR.

Ce premier accord conclu avec le consortium réunissant Kaeri, Hyundai Engineering America, Hyundai Engineering Company et MPR Associates couvre la phase d’études préliminaires, à savoir l’élaboration d’une feuille de route pour le nouveau réacteur de recherche de l’Université du Missouri. D’une durée prévisionnelle de six mois, cette phase comprend les études détaillées du programme, une première évaluation du site, des estimations des coûts et l’établissement d’un calendrier pour l’ensemble du projet. L’étape suivante, la phase de planification et d’autorisation, fera l’objet d’un contrat distinct. Si la conception du réacteur devrait être achevée d’ici fin 2026, la mise en œuvre du projet devrait prendre entre huit et dix ans selon les informations de l’Université du Missouri.
Le réacteur de recherche existant (MURR), dont le fonctionnement est assuré six jours et demi par semaine toute l’année, a été mis en service en 1966. Sa puissance était à l’origine de 5 MWt, portée à 10 MWt en 1974. C’est le réacteur de recherche le plus puissant de l’université et le seul aux États-Unis qui soit capable de fabriquer des isotopes médicaux tels que l’yttrium 90 (traitement du cancer du foie), le molybdène 99 (analyse des fonctions cardiaques), l’iode 131 (traitement du cancer de la thyroïde) et le lutétium 177 (traitement du cancer du pancréas et du cancer de la prostate).
L’Université du Missouri est d’avis que le nouveau réacteur de recherche NextGen MURR, d’une puissance de plus de 20 MWt, élargira les capacités de son prédécesseur: il jouera un rôle déterminant dans l’approvisionnement national en radio-isotopes et contribuera à de nouvelles explorations dans les traitements du cancer et la médecine nucléaire pour les générations futures.
Source
M.A./A.T. d’après le communiqué de presse de l’Université du Missouri du 16 avril 2025