L’Alliance européenne du nucléaire souhaite poursuivre et intensifier les efforts

En préparation du Sommet sur l’énergie nucléaire qui doit se tenir à Bruxelles le 21 mars prochain, l’Alliance européenne du nucléaire s’est une nouvelle fois réunie à Paris. Étaient présents des ministres et représentants des 14 États membres ainsi que de la Commission européenne.

8 mars 2024
Drapeaux de l'UE
Les 14 États membres réunis au sein de l’Alliance européenne du nucléaire souhaitent intensifier leur travail et poursuivre la coopération.
Source: Guillaume Périgois via Unsplash

Un an après son lancement, l’Alliance européenne du nucléaire a réalisé des avancées majeures concernant la reconnaissance du rôle du nucléaire dans la décarbonation de l’économie et dans la sécurité de l’approvisionnement énergétique. Elle a insisté sur la nécessité d'intensifier les efforts et de poursuivre la coopération et a

souligné les résultats positifs atteints depuis la création de l’alliance, avec une reconnaissance du rôle essentiel de l’énergie nucléaire, aux côtés des énergies renouvelables, pour atteindre les objectifs de décarbonation de l’UE. Le dernier exemple est le règlement pour une industrie «zéro net», ainsi que la dernière communication de la Commission européenne sur l’objectif climatique à l’horizon 2040, qui ouvrent la voie à une approche plus neutre sur le plan technologique dans les politiques de l’UE.

Le lancement par la Commission européenne de l’Alliance industrielle européenne sur les petits réacteurs modulaires (SMR) a été particulièrement salué. L’initiative vise à accélérer le déploiement de ces technologies et à garantir une chaîne d’approvisionnement européenne solide et une main-d’œuvre qualifiée. Le développement du marché des technologies «zéro net» du futur, comme les SMR, jouera un rôle fondamental pour la résilience énergétique, la décarbonation, la baisse des coûts, la croissance économique et la réduction des dépendances stratégiques.

Il s'agit désormais de poursuivre cette dynamique avec la création d’un cadre européen global propice au développement de l’énergie nucléaire, en étudiant les aspects essentiels des politiques, tels que ceux liés au financement.

La possibilité de créer un «Groupe de travail sur les instruments européens permettant le déploiement de réacteurs nucléaires au sein de l’Union européenne et de la chaîne de valeur européenne correspondante» dans le cadre de l’Alliance du nucléaire a également été discutée. Ce groupe de travail aura pour objectif d’étudier les possibilités en matière d’instruments de financement et leurs avantages, ainsi que la manière dont ils pourraient soutenir le déploiement de gros réacteurs et de technologies SMR.

Des représentants de la Bulgarie, de la Croatie, de la Finlande, de la France, de la Hongrie, des Pays-Bas, de la Pologne, de la République tchèque, de la Roumanie, de la Slovaquie, de la Slovénie et de la Suède étaient présents à la réunion. L’Italie a quant à elle participé en qualité d’observateur.

Source

S.D./C.B. d’après un communiqué du ministère français de l’Économie, des Finances, et de la Souveraineté industrielle et numérique du 5 mars 2024

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