Une alliance des associations de la branche nucléaire en vue de la COP30

En vue de la 30^e Conférence de l’ONU sur les changements climatiques (COP30) qui se déroulera au Brésil, 17 associations nationales et internationales de l’industrie nucléaire, dont le Forum nucléaire suisse, ont signé une déclaration commune. Le Groupement des industriels français de l’énergie nucléaire (Gifen), en concertation avec la World Nuclear Association (WNA), est à l’initiative de la démarche. La déclaration demande aux décideurs politiques de concrétiser leur engagement de multiplier par trois la capacité nucléaire mondiale d’ici à 2050, en mettant en place des conditions-cadres politiques stables et des instruments de financement adaptés.

Dans le contexte de crise climatique et de besoin croissant en électricité, l’énergie nucléaire fait figure d’énergie fiable, décarbonée et compétitive. Elle est indispensable à la stabilité du réseau et à une décarbonation massive. Au cours des cinquante dernières années, elle a permis d’éviter 70 milliards de tonnes d’émissions de CO₂ et d’ici 2050, elle en évitera encore 90 milliards.

Les signataires de la déclaration demandent une exploitation sûre des installations existantes et une prolongation des durées de fonctionnement. Ils plaident également en faveur de nouveaux projets de gros réacteurs, de petits réacteurs modulaires (SMR), de réacteurs modulaires avancés (AMR) et d'un cycle du combustible plus fort. En outre, l’accès à un financement vert doit être simplifié  afin d’accélérer la recherche et les investissements.

C’est la première fois qu’un si grand nombre d’associations de l’industrie nucléaire mondiale parlent d’une seule et même voix. Cette alliance sans précédent témoigne de la cohésion et de l’engagement d'une branche qui se positionne comme un partenaire incontournable de la protection du climat, de l’approvisionnement énergétique et de la compétitivité industrielle. Outre par le Gifen, la WNA et Nucleareurope, la déclaration a également été signée par des associations nucléaires issues de Belgique, du Brésil, du Canada, de Chine, de Corée du Sud, d’Espagne, de Finlande, de Grande-Bretagne, d’Italie, du Japon, des Pays-Bas, de Pologne, de Roumanie, et de Suisse.

Vor dem Hintergrund der Klimakrise und des stark steigenden Strombedarfs ist die Kernenergie eine verlässliche, kohlenstoffarme und wettbewerbsfähige Energiequelle. Sie ist unerlässlich für die Netzstabilität und die tiefgreifende Dekarbonisierung. So hat die Kernkraft in den letzten fünf Jahrzehnten rund 70 Milliarden Tonnen CO₂ vermieden und könnte bis 2050 weitere 90 Milliarden Tonnen vermeiden.

Die Erklärung ruft dazu auf, bestehende Anlagen sicher weiterzubetreiben und ihre Laufzeiten zu verlängern. Sie fordert zudem, neue Projekte für grosse Reaktoren sowie für kleine, modulare Reaktoren (SMRs) und fortgeschrittene, modulare Reaktoren (AMRs) zu starten und den gesamten Brennstoffkreislauf zu stärken. Zudem soll der Zugang zu grüner Finanzierung erleichtert werden, um Forschung und Investitionen zu beschleunigen.

Erstmals sprechen so viele Verbände der globalen Kernenergie-Industrie mit einer Stimme. Diese bislang beispiellose Allianz über drei Kontinente hinweg signalisiert Geschlossenheit und Engagement einer Branche, die sich als unverzichtbarer Partner für Klimaschutz, Energieversorgung und industrielle Wettbewerbsfähigkeit versteht. Unterzeichnet haben die Erklärung neben Gifen, WNA und Nuclear europe auch die Kernenergie-Verbände aus der Schweiz, Belgien, Brasilien, China, Finnland, Grossbritannien, Italien, Japan, Kanada, der Niederlande, Polen, Rumänien, Spanien und Südkorea.