Tepco est capable d’analyser l’eau de Fukushima de manière précise et compétente

L’eau qui s’est accumulée dans la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi après l’accident de 2011 est actuellement stockée dans près de 1000 réservoirs. Sur la quantité d’eau totale, 99% ont été traités au moyen d’une installation de retrait des radionucléides (Advanced Liquid Processing System, Alps) afin que les matières radioactives telles que le strontium et le césium soient retirées. Mais cela ne fonctionne pas avec le tritium, raison pour laquelle l’eau traitée est fortement diluée puis sera rejetée dans la mer sur une période de 30 ans. Le rejet doit commencer cette année.

Un groupe de travail de l’AIEA suit les travaux préparatoires au moyen d’analyses indépendantes et doit s’assurer que tout se déroule conformément aux standards de sécurité internationaux. Afin de démontrer que les exigences japonaises sont, elles aussi, satisfaites, Tepco doit surveiller les propriétés et l’activité de l’eau traitée au moyen de mesures.

D'après un rapport publié fin mai 2023, l’AIEA a démontré que Tepco «était en mesure de réaliser des mesures précises des radionucléaires présents dans l’eau traitée qui est stockée sur place.» Dans le cadre de ce justificatif, l’AIEA a étudié «de manière indépendante le type et la quantité des radionucléides contenus dans l’eau traitée au moyen de l’installation Alps». Pour ce faire, des échantillons de cette eau prélevés en mars 2022 ont été étudiés et analysés séparément dans le cadre d’un essai coopératif par différents laboratoires, lesquels ont ensuite comparé les résultats obtenus ainsi que les procédés utilisés afin de déterminer la fiabilité et la précision de l’opération. Les analyses ont été réalisées dans des laboratoires de l’AIEA ainsi que dans des laboratoires tiers – dont le laboratoire de Spiez, en Suisse – et leurs résultats ont été comparés à ceux des mesures de Tepco.